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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 22:20

 

 Mes frères

Voici un ensemble de documents à tiroirs que je vous invite à lire jusqu’à la dernière ligne, y compris des documents justificatifs  en annexes (vous trouverez probablement très instructif de noter les noms des deux signataires  en bas à gauche !!)

Il s’agit message que nous adresse notre Frère SEMPER-FI, et d’un courrier qu’il nous invite à adresser à certains apparatchiks locaux qui veulent vous faire payer des cotisations suite à La mascarade d’AG du 4 février 2012, organisée par Me Legrand.

Mais surtout, il s’agit d’une prise de conscience et d'une démonstration, pièces à l’appui, que la direction de la GLNF, est pour toutes les questions financières dans une totale illégalité depuis le lendemain du 3 décembre 2010 !!!

Rien que cela !!!

Illégalité qui concerne donc toutes les AG depuis cette date et y compris « l’AG Legrand » du 4 février, où de si nombreux Délégués et Loges ont été interdits de participation. Il sera d’ailleurs intéressant de découvrir ce que Me Legrand aura à répondre, et quelle stratégie de défense elle adoptera.

Je vous laisse le plaisir de découvrir, ces remarques simples et factuelles, mais si lourdes de conséquences.

Fraternellement

César

 

Mes Bien Aimés Frères,

Je sais qu’il y a bien longtemps que je ne suis pas revenu sur les blogs, mais cette fois-ci, même s’il ne s’agit pas d’un dossier « croustillant » sur lequel poser des questions dont nous savons par avance que nous n’obtiendrons pas de réponse, celui-ci mérite je pense votre attention.

J’ai essayé de faire aussi simple que prévu, de telle sorte que chacun puisse comprendre.

En fait, tout est parti du souhait de Monsieur STIFANI qui ne voulait pas de cette Assemblée Générale du 4 février dernier. Je pense bien connaitre l’homme pour savoir que le combat ne lui fait pas peur, et pour cela je le respecte. Et, sauf erreur d’interprétation de ma part qui vaut pour tout le document, je pense avoir trouvé une des failles de son système, source réelle de tous ses tracas, plus que tous les dossiers annexes sur lesquels je vous promets de revenir rapidement.

En résumé, et vous trouverez l’essentiel dans le document joint par lequel j’informe demander l’annulation de la dite assemblée générale pour diverses raisons, dont celle de l’absence de Trésorier et de Trésorier adjoint au sein de notre association depuis début décembre 2010, date de la fin de mandat de Mrs LEGUERINEL et LATREILLE. Je laisse le soin aux juristes d’apprécier la pertinence ou non du raisonnement.

Vous en souhaitant bonne lecture,

Avec mon affection très Fraternelle à tous,

SEMPER-FI

PS : vous pouvez reprendre le modèle de lettre pour chacun de vos Grands Maitres Provinciaux si tel est votre souhait.

 

 

PROPOSITION  DE LETTRE A ADRESSER (voir aussi par ce lien les pièces jointes, tout en bas du document  !!!)

                                                                                                                             Paris, le …

 

Cher Monsieur (Nom du GMP …),

Dans votre dernière correspondance envoyée à chacun des sociétaires de la province de (Nom de la Province…), sur instruction de Monsieur SIDERY en date du 10 février 2012, vous appelez à payer des cotisations pour les années 2010/2011 et 2011/2012 sur la base de résolutions dites votées en assemblée générale le 4 février 2012.

Permettez-moi d’attirer votre attention sur les faits suivants :

a)      Le 26 mars 2009, l’Assemblée Générale Extraordinaire approuve la prolongation du mandat du Grand Maître de Trois à Cinq ans. De fait, Monsieur STIFANI, au même titre que Mrs LE GUERINEL et LATREILLE, respectivement Trésorier et Trésorier adjoint, a été élu pour trois ans le 4 décembre 2007.

 

b)      Le 16 octobre 2010, la nouvelle assemblée générale dite délocalisée fait l’objet d’une annulation par voie de justice, affaire non encore statuée par la cour d’appel.

 

c)      Le 3 décembre 2010, prennent fin officiellement, statutairement, réglementairement et légalement, les mandats du Grand Trésorier M. LEGUERINEL et du Député Grand Trésorier M. LATREILLE, leurs mandats n’ayant pas été prorogés par le vote de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 26 mars 2009 qui ne concernait que le mandat du Grand Maître (cf. PV de l’AG du 26/03/2009 déposé en préfecture- page 3).

 

d)      Or, depuis ce 3 décembre 2010, aucune autre Assemblée Générale en conformité avec les textes qui régissent la vie de notre association n’a pu avoir lieu afin de renouveler ou proroger les mandats du Trésorier et du Trésorier Adjoint conformément à l’article 5.3 du Règlement Intérieur qui dispose que le Grand Trésorier et le Député Grand Trésorier doivent être élus par l’Assemblée Générale. Enfin, celle du 4 février 2012 n’est pas conforme à ce même article 1.3 puisque les Etats Financiers ne nous ont pas été présentés comme ils auraient du l’être. Seul un point de situation budgétaire a été présenté, alors que rien ne s’opposait à la clôture fiscale au 31 août 2011. Par ailleurs, le budget prévisionnel pour cette  année 2011/2012 (définissant les cotisations à appeler) était signé de Messieurs LATREILLE et SIDERY (cf. documents de l’AG), ces derniers n’ayant aucun mandat pour ce faire, l’Administrateur ad hoc étant soumis aux mêmes contraintes règlementaires et statutaires de fonctionnement que n’importe quel président de la GLNF régulièrement élu.

 

e)      En conclusion, lors de votre manifestation du 4 février 2012 qui se voulait être une Assemblée Générale, l’accès a été interdit à des membres de l’association GLNF, représentants de Loges dont la grande majorité était à jour de leurs contributions et cotisations au 4 décembre 2010, et plus encore au 21 janvier 2011 date de la démission du Président de la GLNF et de son conseil d’administration, base du seul collège électoral dont on devait se prévaloir pour cette manifestation, au vu des faits ci-dessus énoncés. Il n’a été tenu compte que des Loges à jour de leurs contributions 2011/2012 basées sur des budgets établis par des personnes sans mandat représentatif, règlementaires et statutaires en les personnes de Mrs LATREILLE et SIDERY, toujours sauf erreur d’interprétation de ma part, selon les mêmes documents de la même AG.

 

f)       Vous concernant vous enfin personnellement, et bien que vous soyez « Grand Maître Provincial », je n’ai pas connaissance que vous soyez détenteur d’un pouvoir établi en bonne et due forme par le Grand Trésorier qui vous permette de vous substituer à lui pour procéder aux prélèvements des cotisations. Je vous renvoie à l’article 5.4.4 du Règlement Intérieur qui définit parfaitement les attributions, droits et devoirs du Trésorier de notre Association, dénommé Grand Trésorier dans le langage maçonnique. J’ai le regret de constater que vous ne pouvez procéder ni à appel, ni à encaissement de cotisations, seules prérogatives du Trésorier, poste statutairement et réglementairement vacant depuis le 4 décembre 2010, et encore moins sur une instruction quelconque du Directeur Administratif et Financier de notre association, M. SIDERY qui n’a aucun pouvoir pour vous déléguer une telle fonction ou mission malgré son courrier du 10 janvier 2012.

 

g)      Les mêmes questions se posent quant aux décisions du bureau et du conseil d’administration et des décisions prises depuis cette date du 4 décembre 2010 au vu de cette situation. Est-ce la raison qui a prévalu dans la création d’un Grand Conseil faisant apparaitre un Grand Trésorier en la personne de M. LATREILLE, sur la base de quelle élection ? Certainement pas non plus en application du dernier paragraphe de ce même article 5.4.4 du Règlement Intérieur ! Enfin, conformément à la loi de 1901 sur les associations, consolidée en 2008, vous ne pouvez prétendre participer à l’administration de notre association, n’ayant pas été vous-même déclaré en préfecture à ce titre par le Conseil d’Administration.

Vous comprendrez aisément qu’il devient dès lors nécessaire d’en informer l’Administrateur ad hoc, le Vice-président du tribunal de Grande Instance qui a eu à statuer sur sa nomination et les prolongations de sa mission, et qui est aussi en charge de notre dossier. Le Procureur de la République et le Parquet Général de la cour d’Appel de Paris, de par le fait que certaines procédures concernant notre même  association sont en cours d’examens, se verront aussi poser d’autres  questions de façon plus structurée, de telle sorte à définir la légalité de l’ensemble de ces points. Il est évident que je n’ai d’autre alternative que de demander l’annulation de l’Assemblée Générale du 4 février 2012.

Par ailleurs, au vu des difficultés financières que je rencontre, je ne pourrai vous régler la totalité de ce que je vous dois que pour le 31 août, fin de l’exercice fiscal, demandant à faire usage du droit coutumier établi depuis plusieurs années dans notre association sur le paiement des cotisations, devenu aussi droit acquis civilement. Ceci étant, en signe de bonne volonté, je suis prêt à faire un effort et à faire parvenir à Maitre LEGRAND directement un chèque de 15 € de façon à ne pas être privé de mes droits en vue de la prochaine AG.  

Vous souhaitant bonne réception de la présente, je vous prie de bien vouloir agréer, cher Monsieur,  l’expression de ma considération distinguée.   

                                                                                              Signature :

Copie : Maitre LEGRAND,

            Mr KURZ Vice-président du TGI de Paris,

            M. le Procureur de la République de Paris,

            Parquet Général de la cour d’Appel de Paris.

 

 

Par César du bar de la marine
Myosotis de PACA
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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 21:18
POUR LA DEFENSE DES VALEURS DE LA GLNF
lE Comité 44 MAGNUM


Mes Très chers Frères,

Devant l'incroyable obstination de quelques Frères égarés menés par des carriéristes assoiffés de pouvoir, déplorant la néfaste création d'une obédience concurrente à notre GLNF, création pilotée par quelques aigris et les ambitieux qu'ils ont entraînés dans cette manœuvre de destruction de notre maison commune, touchés par la belle initiative du groupe 357 mais la trouvant insuffisante pour la défense de nos valeurs, nous vous soumettons la proclamation de notre groupe, le 44 Magnum!

Défendons ensemble la vérité et la pureté de la GLNF, proclamons la véritable initiation et soutenons sans relâche l'action de notre Grand Maître.

Ne vous laissez pas entraîner par ces factieux, mes Frères et appuyez de vos mails et commentaires nos propositions pour la renaissance de la GLNF pure et sans taches!!

Retournez au plus vite ce formulaire :

Moi, (Rang, nom, matricule)

Je déclare adhérer aux points suivants:

1/ Le Grand-Maître est indiscutablement l'ultime trait d'union entre l'homme et Dieu, tel que cela a été proclamé par le Grand Orateur lors de son installation en 2007. Il est de plus, par nature, infaillible et lui seul détient le pouvoir de transmettre la charge du Vénérable Maître après que, dans sa grande mansuétude, il a consulté les Frères de la Loge.

2/ Il faut au plus tôt lancer une souscription pour racheter le magnifique centre de conférences de l'avenue de Wagram qui a été vendu sous la pression des mutins.

3/ Il est nécessaire et urgent de traîner en justice pour concurrence déloyale tous les organismes qui nous déstabilisent, que ce soit l'ULRF, les ni/ni ou les Uni2r (oops pas eux, ils roulent pour nous) le Suprême Conseil du REAA, la maison du Rite Français etc.

4/ Reprendre et amplifier le soutien aux ministres de notre président de la République et recomposer le cabinet du grand-maître en y ajoutant des personnalités à la sensibilité initiatique comme Mme Morano, ou Mrs Guéant et Lefebvre.

5/ Lancer une pétition nationale pour que le Grand Maître soit enfin décoré de la Légion d'Honneur comme sa haute fonction l'y destine

6/ Créer le grand prix de l'initiation pour les Loges qui dépasseront le chiffre de 6 initiations à la fois déjà atteint par une de nos prestigieuses loges d'excellence, et créer un office de rang RF pour les Vénérables Maîtres de ces Loges

7/ proposer au Grand Maître de nommer au moins 600 nouveaux membres du Souverain Grand Comité à recruter parmi ses proches et amis. S'ils ne sont pas encore francs-maçons, il suffira de les initier, passer, élever, installer (si si, VM d'honneur, c'est possible) et élever au rang de RF, tel que cela avait été à juste titre offert au Prince de Monaco.

8/ Créer 65 nouvelles provinces avec chacune un GMP et le quota minimum de 80 officiers provinciaux actifs ce qui nous procurera 5200 nouveaux tabliers bleus pour vivre, enfin, de belles tenues de Grande Loge.

9/ Lancer une autre souscription pour placer une statue de François Stifani terrassant les anglais devant le siège, rue Christine de Pisan


Renvoyez nous vite ce document avec votre nom et votre matricule, nous attendons aussi vos suggestions car la liste des propositions n'est pas limitative.


Le Comité 44 Magnum
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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 06:24

 



Que faisons-nous de plus, depuis deux ans, que d’essayer de chasser les marchands du Temple ?
Évangile selon saint Jean (II)
13 - La Pâque des Juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem.
14 - Il trouva dans le temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis.
15 - Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs; il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables;
16 - et il dit aux vendeurs de pigeons : Otez cela d'ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic.
17 - Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore.
18 - Les Juifs, prenant la parole, lui dirent : Quel miracle nous montres-tu, pour agir de la sorte ?
19 - Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai.
20 - Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras !
21 - Mais il parlait du temple de son corps.
22 - C'est pourquoi, lorsqu'il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu'il avait dit cela, et ils crurent à l'Ecriture et à la parole que Jésus avait dite.


Nos combats sont sans succès, nous dites-vous…C’est vrai, à tel point que beaucoup de F.F. sont partis ou que d’autres n’attendent aucun changement.
Nous, malgré nos colères, que certains ont osé qualifier d’anticonstitutionnelles alors qu’elles ont tout de légitime, malgré nos blessures qui sont aussi profondes que nos investissements dans la Franc-Maçonnerie de Tradition, malgré nos souffrances, nous qui aimons tant  le bonheur de l’insouciance, nous poursuivrons notre combat, à l’instar de notre Seigneur Jésus.
Nous ne nous contenterons pas de dénoncer les marchands du Temple en continuant à nous réunir comme si de rien n’était, nous ne pactiseront pas non plus avec les ploutocrates…Nous continuerons le combat car nous croyons, nous aussi, à l ’Ecriture.
Ce qui est écrit va advenir : Que la Lumière Soit !!!
Le jour de l’Epi-Sti-Fanny-Bouteille est proche !
 
 
 

                   Et bonne année
 

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 18:16

a.   Rappel des principes maçonniques :

Nous avions commencé notre précédent exposé, en distinguant les structures maçonniques, initiatiques et les structures contre-initiatiques :

« Il existe une différence fondamentale de nature, entre une « obédience » ou regroupement associatif de cellules initiatiques souveraines, (lieux d’émergence d’une influence spirituelle), appelées « loges maçonniques » et une « fausse obédience » qui, sous couvert d’une « association de personnes », distribue à ses membres, par l’intermédiaire de ses dirigeants, les formes extérieures (ou simulacres), d’une maçonnerie documentaire. »

Nous ajoutions que : « Le juridisme maçonnique, a ses lois :

Structurer autour des loges, c’est poser la priorité du fonctionnement initiatique de la maçonnerie que seule la loge souveraine peut apporter (Ce qui n’exclut pas la présence d’un contrôle déontologique strict, organisé avec droit de défense, pour les loges déviantes au regard des Landmarks).

Structurer autour des dirigeants hiérarchisés d’une association quelconque, c’est détruire intrinsèquement les possibilités initiatiques des loges et établir une maçonnerie distributive, commerciale et gestionnaire. »

Nous en avions déduit, que :

Les Landmarks fondamentaux ne peuvent être mis en œuvre, que dans le cadre des loges souveraines. Toute revendication des Landmarks dans un autre contexte est une absurdité (n’est que simulacre, faux semblant, utilisation d’un vocabulaire alibi)

La loge souveraine, son organisation maçonnique, mais aussi ses principes autonomes de gestion (capitulaires), sont « en eux-mêmes », des conditions de régularité maçonnique, autrement dit, les conditions indispensables sans lesquelles, l’influence spirituelle de l’Ordre initiatique universel, ne se manifeste pas (Landmarks).

b.   Si nous appliquons ces principes aux dérives obédientielles actuelles, nous pouvons conclure, sans hésitation possible, que :

Jusqu’à l’assemblée générale extraordinaire du 3 décembre 1997, l’obédience GLNF était structurée autour du principe de la loge souveraine :

·         Seule la loge souveraine initiait ;

·         L’obédience n’était qu’un regroupement de loges souveraines ;

Ainsi la GLNF selon la dernière version de ses statuts datant de 1986, était une obédience régulière, traditionnelle et initiatique.

c.    Le 3 décembre 1997, une structure irrégulière a été créée de toutes pièces à des fins d’accaparement du pouvoir obédientiel

A l’assemblée générale extraordinaire du 3 décembre 1997, une nouvelle association (appelée également « GLNF »), ayant vocation à regrouper des « individus maçons », inventée pour la circonstance et n’ayant aucune existence légale, est advenue sous l’apparence juridique fallacieuse des statuts de 1986  prétendument « refondus »

C’est sur la base de cette apparence (que personne n’a juridiquement dénoncée jusqu’à présent), que l’association GLNF actuelle, se prétend continuatrice de l’association GLNF, statuts de 1986, eux mêmes continuateurs des textes fondateurs de l’obédience.

Pour des raisons d’accaparement du pouvoir, cette nouvelle association GLNF, s’est structurée, non plus autour des « loges souveraines », mais sous la forme d’une association de membres individuels, dont les dirigeants (dits « chefs de l’ordre »), hiérarchiquement dépendants d’une gouvernance centralisée, ont pour fonction de distribuer directement aux adhérents de l’association, les formes extérieures (ou simulacres), d’une maçonnerie obédientielle.

Les loges souveraines inexistantes dans cette nouvelle association, réapparaissent toutefois de façon purement nominative et artificielle, sous la forme d’une section administrative interne à l’ « obédience », qui n’a, ni souveraineté, ni capacité initiatique propre et dans laquelle le VM (prétendument chef de l’ordre) initie par délégation du Grand Maître)

Dans cette association de membres individuels (et non plus de loges) :

·         C’est la structure associative qui possède les prérogatives maçonniques et les potentialités initiatiques jusqu’alors détenues par les anciennes loges souveraines ;

·         C’est l’association qui initie par l’intermédiaire de sa hiérarchie dirigeante ;

Ainsi la GLNF selon les statuts introduits en 1997, est devenue une obédience irrégulière et contre initiatique.

d.   Comment, par quel procédé est intervenu le passage d’une obédience régulière associativement composée de loges initiatiques, à une obédience irrégulière dans laquelle les loges initiatiques ont disparu, pour laisser place à une maçonnerie directement obédientielle ? 

Comment l’on vient de le voir, cette substitution est intervenue par la supercherie d’une pseudo « refonte des statuts de 1986 » adoptée en assemblée générale extraordinaire du 3 décembre 1997.

Dans un texte proposé à cette assemblée, une association fictive d’individus maçons, spécialement imaginée et introduite par les auteurs de la supercherie, dans le texte d’une pseudo refonte des statuts de 1986, a été frauduleusement proclamée continuatrice de l’association précédente.

Par ce stratagème, cette association d’individus maçons (la GLNF actuelle) :

·         S’est, en apparence, emparée de toutes les prérogatives obédientielles, qui étaient celles de l’association de loges, précédemment en place, selon les statuts de 1986,

·         S’est, en apparence, emparée du patrimoine de l’obédience, ainsi que de toutes les prérogatives initiatiques des loges souveraines, (membres de l’obédience), ainsi que du patrimoine de toutes les loges souveraines qui existaient jusqu’alors selon les statuts de 1986.

Il est bien précisé : « en apparence », car en droit, aucune continuité n’a pu réellement s’établir entre la personne morale existante (GLNF86), et la personne morale de substitution (que nous appellerons GLNF97). En effet, l’opération frauduleuse intervenue, n’a donné qu’une « apparente » existence à la personne morale de substitution, en laissant croire qu’elle était le résultat d’une « refonte » des statuts de l’association antérieure, autrement dit, qu’elle « était » l’association antérieure, formulée différemment.

Il va de soi que cette tromperie manifeste, n’a pas pu produire le moindre résultat juridique, puisqu’il est évident (voir Nota1) que l’association substituée n’est en rien issue de la « refonte » des statuts de 1986.

Ainsi donc, au delà de l’apparence, l’accaparement  des prérogatives obédientielles, du patrimoine obédientiel, des fonctions initiatiques des loges, et des patrimoines des loges, ne s’est pas réellement produit.

 Nota 1: Le caractère frauduleux de cette prétendue « refonte des statuts de 1986 » est évident. Non seulement du fait que les statuts d’une association de personnes composée de membres totalement différents de ceux des statuts de 1986, a été introduite pour la circonstance  mais aussi, du fait que l’objet de la nouvelle association était foncièrement différent. En effet, outre le changement total des membres constitutifs de l’association, il n’y a aucune continuité d’objet entre, les statuts de 1986 et les statuts mis en place par l’assemblée de 1997. (Les premiers gèrent des loges initiatiques - personnes morales indépendantes -, les seconds gèrent une association de personnes physiques individuelles qui pratiquent en commun une maçonnerie obédientielle)

Or cette continuité était bien évidemment, la condition, nécessaires à la validité de l’opération juridique de « refonte de statuts » qui fut mise au vote. (Refondre des statuts ce n’est en rien changer leur « nature », mais changer uniquement leur « écriture et leur présentation formelle)

D’ailleurs (preuve de l’absence de continuité des statuts de 1986) l’on cherchera en vain, dans les statuts dit « refondus » de 1997 :

·         toute référence à l’association de loges qui pourtant constituait jusqu’alors, la GLNF dans les statuts de 1986,

·         toute référence aux loges souveraines (personnes morales indépendantes et cellules initiatiques souveraines) qui sous tendaient cette association de loges.

Et l’on constatera au surplus :

·         que le terme d’ « obédience » a été dévoyé pour être attribué à une association de personnes individuelles (alors qu’il ne peut concerner qu’une association de loges souveraines, personnes morales) :

·         que le terme de  « loge », a été également dévoyé, pour correspondre désormais à un regroupement local des membres associatifs dénué de personnalité juridique propre. (L’Art. 6 des statuts, introduits en 1997, stipule : - « Composition : L’association se compose de membres actifs, groupés en « Loges », elles-mêmes regroupées en « Grandes Loges Provinciales » ou en Grandes Loges de District » et l’Art. 8 – « Admission des membres : « Deviennent membres de l’Association des hommes majeurs dont la demande a été acceptée par le Conseil d’’Administration… »)

Nota 2:

Il est impossible d’envisager par ailleurs une forme « tacite » de fusion absorption de l’association GLNF86 par l’association nouvellement apparue, car il eut fallu en ce cas, en sus des formes contractuelles nécessaires à l’opération, que l’association absorbante et l’association absorbée, soient constituées de membres de même nature (soit des loges, soit des individus, soit des mixtes, loges et individus. Ici il y avait des loges d’un côté et une proposition d’association d’individus, de l’autre. En fait, l’association de personnes ne pouvait pas avoir été créée puisque dans le système proposé, elle était censée n’être que la continuation de l’association GLNF86, libellée et structurée différemment)
Une cession de patrimoine entre associations différentes eut également été envisageable, par vente ou donation. Mais encore eut-il fallu que les formes contractuelles correspondantes aient été mises en œuvre et adoptées, chacune de leur côté, par l’association cédante et par l’association cessionnaires.

Par contre, la transmission des prérogatives initiatiques d’une association de loges au bénéfice d’une association de personnes physiques individuelles, était intrinsèquement impossible en raison de l’objet différent de l’association, qui transmettait et de celle qui, recevait. Les membres de l’association obédientielle de loges réunis en assemblée générale extraordinaire ne pouvaient transmettre leurs prérogatives de loges à une association de personnes physiques individuelles (par nature non obédientielle, puisque la notion même d’obédience suppose une association de loges), sauf à trahir les principes fondamentaux et constitutifs de leur association obédientielle qui, de par leur nature contractuelle, s’imposaient aux loges membres : notamment exigence obédientielle du respect par les loges placées sous son obédience, des landmarks initiatiques, souveraineté des loges, etc., autant de principes qui s’opposaient par essence à la transmission de prérogatives obédientielles à une association d’individus)

Bien évidemment, le but frauduleux recherché par cet artifice trompeur était de permettre à l’association de personnes (la GLNF actuelle), créée de toutes pièces et introduite pour la circonstance :

·         de s’ériger en puissance maçonnique, dispensatrice des grades initiatiques de la maçonnerie, (non plus régulièrement par l’intermédiaire de la loge), mais par l’intermédiaire de ses cadres administratifs dirigeants (délégation du GM au VM);

·         d’inscrire la régularité de ses activités maçonniques dans la continuité des pratiques antérieures de l’obédience, en incorporant dans ses statuts, la « Constitution et le Règlement général » de 1986, (les statuts de 1986), dans la condition subalterne d’un Règlement intérieur, modifiable à tout moment, par décision du seul Conseil d’administration de l’association créée.

 Nota : A partir de cette inversion de souveraineté, l’association de personnes créée, fit proclamer, par «décisions successives » du Conseil d’administration, des « principes maçonniques » totalement abusifs et contre initiatiques, tels que : la gouvernance des loges par procuration du GM, le pouvoir thaumaturge de l’association civile instituée en « Ordre maçonnique », ainsi que le pouvoir absolu attribué au chef de  cet « Ordre » appelé, « Grand Maître ». Ces falsifications des principes maçonniques, apportées par le conseil d’administration, ont ensuite été inscrites dans les nouveaux statuts, lors des assemblées générales associatives (civiles), comme des modifications du règlement intérieur de l’association de personnes GLNF.

Au final, une fois réalisées les falsifications des principes maçonniques et leur incorporation dans le Règlement intérieur, l’assemblée générale extraordinaire « civile » du 26 mars 2009, a extrait du Règlement intérieur associatif, les textes transformés dans le sens que l’on vient de voir, et les a établis, par décision de l’assemblée associative civile, dans la position « éminente » qui est celle des « Constitutions de l’Ordre » ; donnant ainsi une dimension pseudo « traditionnelle », aux falsifications introduites par le Conseil d’administration. (On mesure ici la perversité des falsificateurs qui n’ont pas hésité à manipuler les principes mêmes de la maçonnerie traditionnelle pour introduire des règles contre initiatiques au cœur même, des Constitutions, dites de l’Ordre)

En fait, le moyen frauduleux utilisé pour donner vie à une association nouvelle et l’investir des attributs d’une association ancienne, en laissant croire que ses statuts ne sont que la continuation « refondue » des anciens statuts, n’a produit aucun effet juridique.

Il n’a produit qu’une apparence fictive, dont l’association GLNF actuelle se prévaut, et dont elle continuera à se prévaloir, aussi longtemps que chacun de nous décidera de ne pas la contester.

Plus généralement, une opération telle que celle mise en œuvre par l’assemblée générale extraordinaire du 3 décembre 1997, consistant à obtenir d’une assemblée générale, un effet juridique différent de celui proposé au vote, est par nature, une opération dolosive, qui a corrompu totalement, à la fois la légitimité et le contenu, de cette assemblée.

Cette opération est donc nulle, de nullité absolue, conformément à l’adage juridique ; « fraus omnia corrompit » (« La fraude corrompt tout »)

e. L’assemblée générale extraordinaire du 3 décembre 1997 est nulle, de nullité absolue.

Les nullités qui découlent des considérations ci-dessus, ne sont évidemment pas des nullités formelles ou des nullités dites relatives, susceptibles d’être couvertes pas des actes juridiques ou par des décisions de régularisation ultérieures plus ou moins tacites.

Ce sont des nullités absolues, irréfragables et irréparables.

C’est la raison pour laquelle l’assemblée générale extraordinaire du 3 décembre 1997 est totalement nulle et totalement dépourvue d’effets.

f.  Les conséquences de cette nullité sont considérables

Le principal effet est avant tout, la constatation que la pseudo obédience GLNF actuelle, n’est en rien la continuatrice de la GLNF selon les statuts de 1986, le corollaire étant :

Que la GLNF actuelle, née en 1997, ne peut prétendre être légitimement détentrice

·         des prérogatives obédientielles qui étaient celles de la GLNF 1986,

·         du patrimoine obédientiel qui était celui  de la GLNF 1986

·         des fonctions initiatiques des loges souveraines de 1986,

·         ni des patrimoines des loges souveraines de 1986.

L’autre effet, tient aux raisons précises de cette nullité, qui nous amènent à la constatation évidente  que :

·         à aucun moment l’association obédientielle de loges GLNF organisée par les statuts de 1986, n’a été dissoute. Elle est donc restée opérative.

·         à aucun moment les loges souveraines constitutives de cette obédience n’ont été dissoutes. Elles sont donc restées opératives.

Répétons cette évidence, qui offre des perspectives de sortie de crise absolument considérables :

·         La GLNF, selon les statuts non abrogés de 1986, est toujours  opérative. Elle est en quelque sorte en sommeil, du fait de l’accaparement que réalise, en vertu de l’apparence produite par l’assemblée du 3 décembre 1997, la GLNF actuelle. Cependant, vu la nullité évidente de cette assemblée, son réveil ne dépend que de la volonté de nos loges souveraines.

·         Les loges (au sens des statuts de 1986 - pas de 1997) qui, rappelons le, ne sont jamais créées par l’obédience mais par des groupes de maîtres maçons) sont toujours existantes et souveraines, selon les statuts de 1986. Il appartient aux Maîtres Maçons de la loge, de les rétablir dans leur souveraineté.

Nota : Répétons-le : Rien n’empêche les loges souveraines de se réapproprier la souveraineté qu’elles n’ont jamais perdue, et de se réunir en assemblée extraordinaire de l’obédience 1986, une fois cette réappropriation intervenue.

Pour cela rien de plus simple : demander aux Maîtres de la loge, seuls détenteurs des pouvoir de la loge, d’adopter la proclamation que nous proposons. (Voir la Proclamation)

Vous noterez que cette dernière est très lapidaire et comporte deux éléments qui correspondent très précisément à la mise en pratique des analyses que nous venons d’effectuer :

·         Constater l’irrégularité des modifications statutaires intervenues à compter du 3 décembre 1997 ;

·         Rétablir la souveraineté et l’autonomie de gestion de nos Respectables loges, en conformité avec la « Constitution et le Règlement général » de la GLNF, édition 1986,

g. Se libérer des confiscations effectuées par une association usurpatrice

Dès lors, que la GLNF actuelle (association de 1997) n’est pas, la continuatrice de la GLNF dans ses statuts de 86, ainsi que nous l’avons largement démontré, la question se pose de savoir qui elle est, et quels sont ses pouvoirs réels ?

Qui est-elle ?

Même si cela peut surprendre, (compte tenu de l’ignorance dans laquelle nous avons été trop longtemps maintenus), la GLNF actuelle selon les statuts viciés de 1997 :

Est une association extérieure à la GLNF des fondateurs.

Elle n’a recueilli aucune des prérogatives, tant obédientielle qu’initiatiques de la GLNF selon les statuts de 1986 et les versions précédentes.

N’étant pas dans la continuité des statuts de 1986, elle se situe nécessairement en dehors de la GLNF des fondateurs.

(Seules les loges souveraines de la GLNF 86, sont légitimes et continuatrices de la GLNF des fondateurs.)

En pratique, les loges souveraines GLNF86 doivent considérer la GLNF1997 comme une association de fait, n’ayant de prérogatives et d’autorité, que sur les membres individuels qui la composent et sur la structure prétendument obédientielle qu’elle dirige, notamment sur les (fausses) loges administratives chargées selon, cette organisation, de pratiquer la maçonnerie obédientielle de l’association. Au sein de cette association de membres, sont appelées des cotisations, voire des contributions exceptionnelles qui doivent être réglées (si elles sont évidemment appelées dans les formes statutaires)

Cette association, fonctionne comme toutes les associations, selon les règles qui lui sont propres (ses statuts) et sanctionne ou exclut, ceux des ses membres qui ne respectent pas ses règles.

Ceci étant précisé, posez-vous maintenant la question :

Quel intérêt avez-vous à continuer à participer à une association, certes appelée GLNF, mais qui est extérieure à la GLNF légitime des fondateurs ; qui n’a aucun pouvoir sur les loges souveraines selon les statuts de 1986 et qui pratique, dans de fausses loges (sections administrative d’une association de personnes), une maçonnerie intrinsèquement contre initiatique ? Vous n’en avez aucun !

C’est pourquoi il est pour nous très étonnant de constater l’acharnement avec lequel certains opposants songent encore à vouloir prendre possession de cette association non obédientielle et contre initiatrice qui, même si elle change de gouvernance, n’aura jamais aucune légitimité, ni aucun pouvoir sur les loges souveraines et sur l’obédience réactivée, selon les statuts, seuls légitimes, de la GLNF, version 1986.

Au fond, le seul intérêt que présente l’association GLNF de la gouvernance actuelle, c’est d’offrir une structure (pseudo) obédientielle organisée selon une hiérarchie fortement autoritaire. Il existe paraît-il, toute une catégorie de « maçons » qui apprécient ce « type de maçonnerie »

h.   Reste pour terminer à répondre à deux objections

·         Peut-on rétablir les loges souveraines, sans au préalable avoir fait constater par l’autorité judiciaire, la nullité de l’assemblée générale de 1997 ?

Évidemment que oui, puisque, quand bien même cette assemblée serait-elle efficiente, les statuts de 1997 de la GLNF actuelle ne concernent pas les loges souveraines selon les statuts de 1986, (Elles n’ont jamais été dissoutes).

Il en ira de même pour l’obédience GLNF 1986, lorsque celle-ci sera « réanimée » par les loges souveraines.

De plus, en droit juridictionnel, il appartient à celui qui invoque un droit ou une qualité, d’apporter la preuve de la légitimité de ce droit ou de cette qualité. Si dès lors, la GLNF post 1997, actuelle, devait revendiquer un droit ou une qualité obédientielle quelconque sur votre loge rétablie dans sa souveraineté, vous n’aurez qu’à exiger qu’elle vous fasse savoir à quel titre elle agit. Vous pourrez à tout moment vous prévaloir par voie d’exception de la nullité absolue de la délibération du 3 décembre 1997 puisque en droit juridictionnel, si l' « action » est temporaire, l' « exception » est perpétuelle.

·         N’est-il pas trop tard pour remettre en question la validité de l’assemblée générale de 1997 ?

Les sarcasmes de FMR.

Lorsqu’elle prit connaissance du retour à la souveraineté des loges proposé par le Myosotis de Septimanie, le groupe FMR qui milite pour l’ULRF, sous la plume (collective) de son porte-parole Tamino, fit savoir qu’il n’y avait là aucune piste sérieuse à retenir, nos analyses relevant d’un « juridisme étroit » et d’un « régionalisme » sympathique, mais folklorique.

Ce point de vue, fortement teinté de cette forme de « régionalisme parisien »  que l’on nomme « parisianisme », ne nous a pas surpris, car nous savions depuis longtemps, que pour certains membres de cette équipe, ne sont géniales et grandioses, que les analyses dont, ils sont eux-mêmes les auteurs.

Plus avisées sont les réactions de Pisan.

Nous avons déjà vu que FS lui-même a présenté dans une de ses « Brèves », nos analyses comme constituant une menace sérieuse contre leurs positions.

Dans une mise au point adressée à son pénultième prédécesseur C. Ch.,  il écrit : «Tu sembles ignorer que la majorité des intervenants qui postent des commentaires sur ce blog [l’Express- La Lumière] critiquent "les réformes statutaires" que tu as mises en place en 1997 et les considèrent comme étant à l'origine de ce que le journaliste qui t’interviewait nomme : "des dérives". ». On ne saurait mieux exprimer que c’est à cause de C. Ch. et de sa réforme de 1997, que Pisan nourrit quelque inquiétude.

 

Confirmation de cet embarras vient également de nous parvenir sous la forme d’un courriel signé de J.M. Baloup, avocat à la Cour, (que nous savons être par ailleurs, un des hauts dirigeants actuels de l’association de personnes GLNF de Pisan), qui attire notre attention sur l’irrecevabilité d’une action en nullité que nous pourrions mener contre la délibération du 3 décembre 1997, par un compte rendu sommaire de jurisprudence de Cour de Cassation ainsi libellé :

« Statuant sur un pourvoi relatif au délai pour contester l'assemblée générale d'une association, la 1ère Chambre de la Cour de Cassation a rendu le 10 juillet 1979 un arrêt dans lequel il a été jugé :
"que c'est à bon droit que la cour d'appel a retenu que les formalités imposées par les statuts pour la convocation et les délibérations de l'assemblée générale ne protègent que les intérêts privés des membres de l'association et ne peuvent dès lors être sanctionnées que par une nullité relative dont la prescription, en matière contractuelle, est fixée, par l'article 1304 du code civil, à cinq ans"
Dans ces conditions, il est certain qu'une action en nullité dirigée contre l'assemblée générale de 1997 serait déclarée irrecevable, comme tardive.
Jean-Michel BALOUP
Avocat à la Cour de Paris »

Cet éminent avocat nous dit en substance que si nous avons l’intention d’invoquer la nullité de l’assemblée générale extraordinaire de l’association de loges GLNF du 3 décembre 1997, il est, en vertu de cette jurisprudence, beaucoup trop tard pour le faire.

Il laisse entendre que de ce fait, nous devons considérer que l’association « de personnes physique individuelles » (la GLNF actuelle) apparue en remplacement de la GLNF,  association de loges de 1986 est réellement issue de la refonte des statuts de cette dernière, la manipulation du 3 décembre 1997, totalement frauduleuse dans son intention et juridiquement impossible dans sa réalisation, étant acquise à jamais, faute d’avoir été contestée, devant le tribunal dans les cinq années qui ont suivi son adoption.

Toutefois, Me Baloup est suffisamment bon juriste pour savoir que le régime des nullités, en droit français, est beaucoup plus complexe et moins absurde, que son invocation de jurisprudence ne le laisse entendre :

1)      Tout d’abord, comme nous l’avons déjà dit plus avant, quand bien même l’assemblée de 97, serait-elle efficiente, les statuts de 1997 de la GLNF actuelle, ne s’appliquent en rien aux loges souveraines des statuts de 1986, qui n’ont jamais été dissoutes, et il en va de même concernant l’obédience GLNF 1986 qui n’a pas non plus été dissoute. En effet, même efficiente, l’association de personnes physiques émanée de l’assemblée générale de 1997, ne saurait produire plus d’effets que ceux inscrits dans les dispositions statutaires qui l’organisent. Ainsi la réappropriation de la souveraineté des loges, ainsi que celle de l’obédience de loges, selon les statuts GLNF de 1986, reste possible en toutes hypothèses.

2)      Ensuite, que Me Baloup se rassure : Nous n’avons pas l’intention de nous enliser dans une quelconque action en nullité dirigée contre l'assemblée générale de 1997. Ceci pour deux raisons également invoquées plus avant.

a.       D’abord, parce que nous ne souhaitons pas engager une quelconque « action »  en nullité contre une association contre initiatique qui nous est indifférente, et qui priverait les maçons qui aiment les structures pyramidales et autoritaires, d’une forme de maçonnerie à laquelle ils sont très « attachés » ;

b.      La seconde, parce que, comme on l’a dit, dans l’hypothèse où la GLNF 1997 nous chercherait des ennuis, nous agirions « en défense » en nous prévalant, de la nullité absolue de la délibération du 3 décembre 1997, rappelant le principe selon lequel, si l’« action » est temporaire, l' « exception » est perpétuelle.

3)      Enfin le régime des nullités en droit français n’étant pas absurde, il distingue très précisément entre les nullités « relatives » qui sont corrigibles, « protectrices d’intérêts privés » comme l’indique l’arrêt de cassation ci-dessus et les nullités « absolues », qui elles, sont des nullités de fond, imprescriptibles dès lors qu’il est impossible de faire avaliser par le temps, des créations juridiques, impossibles, absurdes ou immorales. Or, et de toute évidence, la nullité de l’assemblée générale extraordinaire du 3 décembre 1997, est à ranger dans cette catégorie des nullités absolues.

Comme on le voit la jurisprudence invoquée par Me Baloup est intéressante et nous nous devons de le remercier pour sa contribution au débat, sauf qu’elle est totalement inadaptée à l’espèce de nullité qui nous occupe.

Pour notre part, nous invoquons des nullités absolues touchant au fond du droit, alors que la jurisprudence qu’il invoque sanctionne d’une nullité relative et donc d’une prescription quinquennale, le non respect des « formalités imposées par les statuts pour la convocation et les délibérations de l'assemblée générale » Rien à voir avec nos nullités de fond

 

RAMINAGROBIS

Myosotis de Septimanie

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 14:16

En septembre désinstallez la Province !...

En vue de la rentrée de septembre, certains blogs publient des modes d’emploi qui traitent essentiellement de la cérémonie d’installation du VM élu, ce qui en effet est d’actualité.

Si je devais en choisir un, je pencherais probablement pour le mode d'emploi de Tonton.

En définitive, inutile de donner des consignes détaillées car cette année tout est très simple du fait que maintenant il n’y a qu’une alternative pour la loge : soit être « légitimiste » soit ne pas l’être (donc être  rebelle). (That is the question dit-on à la GLUA).

Avant de poursuivre, entendons-nous sur ce vocabulaire :

La loge est dite rebelle quand :

Elle ne reconnaît pas le GMP ni les OP (du fait qu’elle ne reconnaît pas François comme GM).

Elle refuse de payer quoi que ce soit avant approbation par l’AG.

La loge est dite légitimiste quand :

Elle reconnaît le GMP et les OP.

Elle a payé sagement ses capitations.

Pas la peine de vouloir tergiverser avec des positions intermédiaires, de se cacher derrière des « je suis contre François » et continuer à le représenter en portant un tablier de « dignitaire » actif ou passé par exemple, de dire « la loge est en opposition » sans jamais s’être opposée à quoi que ce soit, ou de refuser de parler de l’actualité pour « préserver l’unité de la loge » … etc.

Tout ça c’est fini !

Dorénavant il apparaît très clairement que :

1 – reconnaître le GMP et les OP c’est reconnaître François en tant que GM comme, réciproquement, reconnaître François en tant que GM c’est reconnaître le GMP et les OP.

2 - reconnaître le GMP et les OP c’est reconnaître le port des décors attachés à ces fonctions comme, réciproquement, reconnaître le port des décors c’est reconnaître les GMP et OP.

3 – et de ce qui précède : reconnaître actuellement le port des décors provinciaux, c’est reconnaître ensemble le GMP, les OP et François en tant que GM.

Je vous l’ai dit, tout va devenir simple et ceux qui n’en sont pas encore convaincus vont l’être incessamment par les actions de Mme l’administrateur ad ’hoc, grande moissonneuse de contributions-capitations et grande faucheuse de frères récalcitrants.

Donc l’installation du VM élu va aussi se trouver simplifiée car :

Dans une loge rebelle :

Inutile de penser à faire approuver les comptes puisque vous n’avez pas payé.

Inutile de se demander si les OP seront à la tenue puisque, n’ayant pas payé, votre installation ne sera pas reconnue valable et ils ne s’y présenteront donc pas.

(il est même probable que tout le monde, dont le VM élu, soit viré avant l’installation pour défaut de paiement).

Inutile donc de faire des frais en goudron et en plumes, mais si vous aviez déjà prévu ce matériel d’accueil, gardez-le précieusement à portée, il ne périme pas et peut toujours servir au cas où ces gugusses se mettraient dans l’idée de venir un jour vous réclamer la charte et le matériel de la loge.

(S’agissant des décors en général, plusieurs loges en Limousin ont annoncé qu’elles n’autorisent plus le port de décors d’officiers nationaux ou provinciaux actifs ou passés.

Ceux des autres loges qui possèderaient encore de telles vêtures honteuses, offense à tous les frères suspendus, exclus, humiliés de toutes les loges de France, seraient bien inspirés de ne plus les sortir et de reprendre définitivement leurs décors de maîtres, signe de volonté d’union avec leurs frères en effaçant les différences.

Si certains osaient encore les arborer, le mieux sans doute serait de leur montrer le bidon de goudron et le sac de plumes, dont nous venons de parler, comme étant une possibilité de traitement de la maladie dont ils sont atteints.)

Dans une loge légitimiste.

Il n’y a aucune raison que votre installation ne se passe pas comme par le passé.

Vous avez payé, vous serez donc considérés et vous le méritez bien.

Considérés par le GMP et les OP dont vous aimez voir le bleu des tabliers à l’orient.

Pourquoi bouder votre plaisir ?

Donc, faites-leur une belle voûte d’acier et passez-leur toute la pommade qu’ils attendent de vous, avec du TRF par ci et du RF par là, du « nous nous plaçons sous votre autorité fraternelle » et en retour du « je vous en prie, je suis là pour vous ».

Ça les consolera un peu de ne pas pouvoir plastronner tout leur saoul dans les autres loges.

Et bien sûr appliquez leur rituel d’installation à la lettre avec, en veux-tu en voilà, promesses, engagements et serments de fidélité, à l’Ordre, au GM, au GMP … etc. à tout ce qui vous est le plus cher en somme.

                                                 o           o          o

Revenons à l’installation du VM dans une loge rebelle, la seule qui puisse nous intéresser, et parlons du déroulement des travaux.

Bien entendu le rôle de l’installateur est tenu par le VM sortant, ou un ancien VM de la loge, ou à défaut d’une loge amie au même rite.

Vous avez le rituel général d’installation et celui de la cérémonie secrète.

Sinon, demandez autour de vous, ou même passez une annonce par l’intermédiaire du blog : « loge X au rite … cherche rituel de … » sans plus de précision ; les frères qui ont ce que vous cherchez sauront prendre contact avec vous.

Au sujet des rituels il faut rappeler que :

- le rituel général d’installation (toute l’installation sauf la cérémonie secrète) est fonction du rite.

- le rituel de la cérémonie secrète est issu d’un emprunt anglo-saxon, n’est pas franchement dans la « tradition » des rites mais pratiqué depuis des générations de VM et les anciens y sont attachés.

Il est en principe le même pour tous les rites REAA, RF, RER, … et ceci indépendamment de la récente volonté d’unification de François avec « son » rituel.

Cependant des formes diverses de rituels de cette cérémonie sont en usage suivant les habitudes locales. Si un rituel est pratiqué par votre loge depuis des lustres il faut le conserver car il fait partie de la tradition d’installation de votre VM. C’est aussi ça reconnaître la personnalité des loges.

Allez quand même jeter un petit coup d’œil sur le rituel de vos voisins, ça peut permettre de déceler entre autres des erreurs de transcription.

A noter que certains rites, comme le rite Émulation, peuvent avoir leur rituel propre.

En pratique, quels sont les passages difficiles ?

Aucun.

Et si vous êtes pris de trac, dites-vous bien que vous ferez toujours mieux que nombre d’OP que nous avons vus à l’œuvre.

Aucun passage difficile mais un travail de préparation tout de même et quelques adaptations de circonstance.

1 - L’ouverture des travaux (ceux de l’installation et les autres).

Il n’y a aucune raison pour qu’ils ne soient pas ouverts comme d’habitude ALGDGADLU et « sous les auspices de la GLNF », contrairement à ce que certains peuvent écrire.

Il vous faut avant tout donner vous-mêmes une réponse à cette question : Vous êtes toujours à la GLNF oui ou non ?

Et je ne doute pas de votre réponse.

Ce sont les GM, GMP, OP et autres dignitaires que vous ne reconnaissez pas, ce n’est pas votre obédience !

Vous n’êtes pas dans le « District », du moins pas encore.

Qu’est ce que c’est que cette histoire de dé-reconnaissance de la GLNF par ses propres membres ?

Un très puéril appel du pied à la GLUA ?

Et se sont les mêmes qui disent « notre GLNF » à tout propos, destruction de, refondation de, défense de ?

Il faut quand même ne pas pousser l’incohérence trop loin.

Ceci est mon avis mais si vous aviez un doute, personne ne vous en voudrait d’ouvrir ALGDGADLU et « au nom de la FM régulière » par exemple.

2 - Le rituel général d’installation - les mentions gênantes :

La règle en 15 points : elle n’existait pas dans la tradition et a été ajoutée sous le règne des Frères de la Côte, pour asservir le VM et la loge : vite au panier !

Les serments, promesses, engagements envers l’Ordre, ses Chefs, le GM, les « dignitaires » et autres bouffons…

Souvenez-vous : vous ne les reconnaissez pas !

Il n’y a plus de GM ni de dignitaires donc plus de serments ou promesses à leur faire.

Adaptez le texte en remplaçant les expressions qui défrisent par des plus agréables (FM régulière, FM régulière, … etc. je fais confiance à votre expérience).

Si ça vous prend trop la tête, supprimez carrément le passage.

Vous voyez que déjà nous nous sentons plus à l’aise !

3 – La cérémonie secrète entre VM et passés VM : préparation.

Certains anciens VM sont terrorisés par l’idée d’en apprendre par cœur le texte.

Des générations d’OP les y ont bien aidés, comme si l’installation était un exploit qu’eux seuls pouvaient réussir. Ça leur a permis de s’installer eux-mêmes dans les loges et d’en prendre possession. Il faut mettre fin à cette hypocrisie.

Il faut bien se dire que l’épreuve est davantage dans l’idée qu’on s’en fait que dans l’action elle-même et qu’une installation-transmission est bien moins difficile à réussir qu’une initiation ou une élévation.

Et ne dit-on pas que tout bon acteur a le trac ? En plus, dans le cas présent, le public lui est acquis.

Cependant, il est tout à l’honneur du VM de vouloir réussir impeccablement cette cérémonie.

En ce domaine, les vieux trucs sont toujours les meilleurs : révisez, apprenez par cœur autant que vous le pouvez, repérez les passages où vous hésitez, préparez de nombreuses antisèches que vous porterez sur vous, dans des poches différentes, prêtes à servir. Savoir que vous les avez sous la main vous donnera déjà l’assurance qui vous manque. Confiez à un ancien le rôle de souffleur, discrètement installé, avec le rituel sous les yeux.

Vous avez encore des doutes sur vos capacités et vous voulez absolument assurer le coup ?

Alors, voici un conseil : relisez attentivement le rituel et vous vous rendrez compte qu’il se compose de plusieurs passages, légendaires notamment, qui peuvent être dissociés et confiés à plusieurs intervenants différents et de ce fait mémorisés plus facilement car plus courts.

Confiez donc ces passages à un ou plusieurs « récitants » (qui se lèveront et entreront en scène le moment venu et se rassoiront après leur prestation) et conservez pour vous uniquement ce qui concerne la direction des travaux et la transmission des pouvoirs laquelle ne peut être faite que par vous.

(Il n’est bien sûr pas possible d’en dire davantage ici).

La méthode a été inaugurée l’an dernier par une loge rebelle de la province et les échos que nous avons sont très bons, au point que la cérémonie serait plus belle ainsi réalisée que par le VM seul et ceci sans jamais trahir l’esprit du rituel.

Si vous voulez en savoir davantage, renseignez-vous entre loges, communiquez, partagez et demandez la présence et la participation des anciens VM des loges sœurs pour cette cérémonie.

Je ne doute pas un instant qu’ils accourront pour vous prêter main forte.

La vraie maçonnerie des loges c’est aussi ça.

Vous n’êtes pas fins prêts pour la tenue de septembre ?

Eh bien faites votre installation en octobre !

C’est vous qui décidez de la vie de votre loge, de son calendrier, de ses tenues supplémentaires … etc.

Vous n’avez donc pas encore réalisé que la province n’existe plus pour vous ?

Ouvrez les yeux maintenant et vous verrez que la province ne servait à rien d’autre qu’à générer des chefaillons gardes-chiourmes en uniforme, inutilement encombrants. (Relai administratif ? Tu parles !).

4 - La cérémonie secrète : une seule dans la vie d’un VM.

La cérémonie secrète se pose en représentation de la transmission de l’ancien au jeune (ou nouveau) VM des secrets et pouvoirs y attachés. Là se situe la partie ésotérique, voire magique. Nous ne développerons pas car là n’est pas le sujet et surtout nous n’en avons pas le droit (y compris dans les commentaires sur cet article ; merci d’avance de votre réserve).

Il n’y a aucune raison, et c’est même un non-sens, pour que cette cérémonie soit faite deux fois pour le même VM.

Peut-on transmettre à quelqu’un ce qu’il a déjà ?

Observez aussi que, dans le cas d’une nouvelle transmission, prise à la lettre, l’ancien VM transmettant au nouveau, le même devrait tenir à la fois le rôle de l’ancien et du nouveau et se transmettrait à lui-même ce qu’il a déjà. C’est le genre de situation chère à Raymond Devos où l’absurde se mêle au dédoublement de personnalité.

Autre façon d’aborder le sujet sur le plan ésotérique et initiatique à partir d’exemples semblables de la maçonnerie : est-il concevable d’initier 2 fois le même individu ou de l’élever 2 fois à la maîtrise ? (Je sais que ce n’est pas pareil mais ce sont des exemples).

Différente est la partie générale de l’installation qui relève du fonctionnement humain de la loge, avec un chef, des officiers, une administration, …etc. (le dire ainsi n’a rien de péjoratif).

Il s’agit dans une approche administrative et protocolaire, de la mise en place d’une nouvelle équipe ou de son renouvellement, le VM étant installé, ou réinstallé, dans sa fonction de directeur de la loge.

Cette opération est périodique au terme d’un mandat qui est fixé à un an.

Or, indépendamment de cela, dans l’approche ésotérique, le « passage » d’un VM à l’autre est soumis à un cycle d’un an, le cycle solaire.

(En étant rigoriste, il faudrait élire le futur VM à la Saint Jean d’Été (apogée du VM en chaire) et l’installer à la Saint Jean d’Hiver (mort du « vieux » Jean et naissance du « jeune » ou nouveau). (Il faut qu’il croisse et que je diminue).)

Il y a donc concomitance et de là confusion inévitable entre période et cycle, l’un et l’autre d’un an, entre « administratif » et « symbolique ».

L’aristocratie de l’obédience n’a pas cherché à faire la part des choses, au contraire.

Entrant dans le jeu par le prétexte administratif, elle s’est emparé du tout et a ainsi dépossédé le VM de son droit imprescriptible et inaliénable de transmission à son successeur élu (et le sens de ce mot ne s’arrête pas à un résultat de scrutin) par les arcanes de la cérémonie secrète entre autres.

(Étonnez-vous qu’on en soit venu ensuite à décréter que le VM initie par délégation du GM !).

La Province s’est donc finalement approprié le pouvoir de remplacer le VM dans ses prérogatives en installant son successeur et l’a même écarté de toute participation active à cette installation.

Ce qui était la cérémonie d’installation de la loge est devenu la cérémonie d’installation de la Province dans la loge.

Dès lors, on a vite inversé les valeurs : c’est la Province qui fait l’honneur à la loge d’installer son VM et non plus la loge qui fait l’honneur à la Province de l’inviter à l’installation de son VM.

La nuance est importante ne trouvez-vous pas ?

Quant à la cérémonie secrète, c’est « le plus », le cadeau de la Province à la loge, la cerise qui donne du goût au gâteau. Sans la Province pas de cérémonie secrète, pas d’ésotérisme car la Province en est le dépositaire exclusif.

Et pour bien le faire entendre, aucun rituel de cérémonie secrète n’est mis à disposition de la loge, pas la moindre petite copie : les installateurs provinciaux arrivent avec « leur » rituel et repartent avec.

Pour la réinstallation d’un VM, la Province aurait pu, en fonction de ce qui a été dit précédemment, s’en tenir à la partie administrative et protocolaire de la cérémonie (sans cérémonie secrète donc).

Mais son prestige et sa main mise sur la loge s’en seraient trouvés amoindris.

Aussi la Province refait-elle cette cérémonie secrète soit dans sa version complète soit dans une version édulcorée mais dont elle détient toujours exclusivement le rituel.

Mais patatras : en 2009 les Statuts et les Constitutions sont modifiés, sur la durée des mandats et l’installation des VM notamment, à l’initiative de François !

Pour le mandat pas de problème : les GMP (et OP par conséquent) voient la durée de leur mandat portée de 3 à 5 ans, comme celui du GM. (Youpi !)

Pour les installations c’est moins drôle : le VM sortant devient l’installateur du VM élu, sous l’œil désabusé du GMP ou de son représentant (ce n’est pas dit exactement comme ça dans le texte).

Bien sûr le SGC comme un seul homme approuve, et l’AG de mars 2009 aussi.

La Province dissimule aux loges cette innovation destructrice de son travail d’envahisseur. Elle continue à faire comme si de rien n’était et ne communique surtout pas le rituel de cérémonie secrète (remanié par François) aux VM des loges auxquels ce rituel était pourtant destiné. Il faut attendre l’été 2010 que la révolution s’étende pour que, penaude, elle propose de le diffuser mais seulement aux loges qui demanderont à installer leur VM elles-mêmes.

Cette remise en question de l’installation est probablement la seule innovation faite en faveur des loges depuis l’avènement des Frères de la Côte.

Alors bravo François ?

Oui : bravo et merci François !

Bien sûr on se dit que le geste n’est pas gratuit : en matière de « pouvoir initiatique » le GM se pose en chef direct des VM en court-circuitant les GMP, lesquels autrement sont là pour faire l’encadrement et la surveillance desdits VM.

Une double ligne de pouvoir, donc ; une double commande : pour obtenir tel effet on tire sur un levier et pour obtenir tel autre on tire sur l’autre.

Pas mal comme idée de manager. Ça aurait très bien pu marcher.

Et je suis bien sûr que les GMP qui jouent les rebelles aujourd’hui ne lui ont jamais pardonné ça.

Donc pour récapituler : s’il vous plaît, pas de cérémonie secrète pour une réinstallation du VM, plusieurs raisons le justifient :

1 - du point de vue ésotérique et « initiatique » c’est une ineptie.

2 - le VM renouvelé n’y apprendrait rien.

3 - le rituel d’installation (général) indique qu’on peut s’en dispenser.

4 - la tenue s’en trouvera allégée.

                                                 o           o          o

Je crois bien que j’ai été un peu long …

Oui, n’est-ce pas ? …

Ce sont des sujets que j’avais envie d’aborder depuis quelques temps, il fallait bien que ça sorte un jour.

Ah, j’allais oublier :

L’installation est dorénavant débarrassée de son côté grande parade provinciale qui dominait tout le reste.

Elle est ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : un heureux évènement dans votre famille qu’est votre loge.

Aussi, fêtez-le à cœur ouvert et avec libations.

Mais oui, avec libations, c’est dans la tradition, sauf que jadis, au retour "at home", c’était l’âne qui ramenait le charretou tout seul. Il vous faut donc prendre les dispositions propres à respecter à la fois la tradition, la sécurité et les lois de la république (et je sais que vous savez le faire).

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne préparation de cette installation.

Je suis bien certain que vous allez me faire ça aux petits oignons, comme des chefs, et que cette première vraie installation de VM restera dans la mémoire commune de votre loge comme un grand moment de fraternité retrouvée.

C’est le premier pas qui compte et ensuite cela vous paraîtra si facile que vous regretterez de ne pas avoir commencé plus tôt.

Je vous redis : pendant ces jours pluvieux d’août, renseignez-vous entre loges de même sensibilité, demandez la présence et la participation des anciens VM des loges sœurs pour votre cérémonie, proposez-vous pour participer à celles des autres loges, communiquez, partagez.

Et songez que même si vous n’avez pas besoin des autres, eux ont peut-être besoin de vous.

Je vous salue, frères des loges rebelles du Limousin de la Marche et du Périgord, VMM passés, en chaire et futurs, MM, CC et AA, vrais maçons réguliers mutins, par les nombres que vous connaissez.

Zorbec Legras

03 08 2011

Myosotis du Mont Gargan

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 10:17

Cela sent le roussi, voire le cramé, il nous faut réagir de suite…

 

 

         Quand on prend le temps de se retourner pour analyser les évènements qui se sont déroulés, depuis presque deux ans, dans notre obédience GLNF, cela donne le tournis.

 

         Grâce au comportement, disons inqualifiable, d’un homme, nous avons progressivement pris conscience de l’état épouvantable de notre institution.

 

         Toutes les valeurs, auxquelles nous sommes viscéralement attachés, toutes les certitudes que nous pouvions avoir quant aux qualités de ceux qui étaient désignés pour nous diriger, la franche fraternité que nous avions d’office avec l’ensemble des frères, l’amour même que nous avions pour les plus proches, tout cela a été brutalement remis en question.

 

         Le plus grave, est de très loin, la perte de notre fierté d’être appelé franc-maçon, ce qui est quand même incroyable, un « olibrius » avec quelques amis ont réussi ce tour de force, nous faire perdre notre honneur et notre plaisir.

 

         De plus, le conflit s’éternisant, on a pris conscience, que parmi nous certains n’étaient absolument pas à leur place, que les « métaux » étaient pour eux plus forts que tout, que leur fraternité était totalement factice.

 

         Le constat est épouvantable, la confiance a disparu entre nous, que faire ?

 

         La meilleure preuve : même au sein des forces contestataires, le doute s’est installé, quant au bien fondé de certaines initiatives, quant aux ralliements envisagés. La « fausse » discrétion qui entoure toutes ces tentatives n’éclaircit pas l’horizon. A vouloir fréquenter le diable, on se brûle parfois les ailes !

 

         Réunir maintenant l’ensemble des frères sous une quelconque bannière, ce n’est plus possible. Ce qui aurait été possible il y a 6 mois encore, n’est plus d’actualité, les clivages sont beaucoup trop importants.

 

         Ceux qui persistent à vouloir promouvoir tel ou tel individu, voire un groupe d’individus, verront leurs initiatives vouées à l’échec. Le rassemblement ne pourra dans ce cas, être, que partiel et insatisfaisant pour le plus grand nombre.

 

         On nous parle maintenant de « district », c’est la dernière solution à la mode, où le plus grand nombre pourrait s’engouffrer, mais c’est justement ce que l’on ne veut pas, que l’on ne veut plus. On n’est pas naïfs au point d’oublier que dans toutes les structures maçonniques, ceux que l’on ne veut plus y voir, sont largement présents. On en a la preuve dans nos régions, partout l’ambition a souvent prévalu sur les qualités maçonniques. Le comportement inadmissible de certains frères qui font partie des ateliers dit « supérieurs », ou de « sagesse », ne plaide pas en faveur d’un quelconque regroupement sous leurs bannières. Les problèmes vécus au sein de la GLNF, n’ont absolument pas épargné les juridictions : ils y sont présents de la même façon. Les hommes ne sont pas « noirs » d’un coté et  « blancs » de l’autre, ce serait beaucoup trop facile ! Les chapitres ne doivent pas être des « lessiveuse » pour blanchir ceux qui se sont particulièrement distingués.

 

         Nous ne sommes pas dupes, ceux qui prônent le grand pardon, le font car ils y ont quelques intérêts. Les attitudes serviles, le « cirage de pompes » ne sont définitivement plus considérés comme des qualités maçonniques, qu’on se le dise !

        

         La seule solution possible, dont la simplicité est aveuglante, et qui pourrait regrouper l’ensemble des « vrais » Maçons, est de recréer comme depuis les origines : une fédération de Loges.

 

         Je sais, nous somme têtus, mais c’est l’idée que nous défendons depuis l’origine du conflit ;  nous sommes persuadés qu’elle est la seule possibilité qui nous reste de nous retrouver et qui nous permettra à nouveau de nous regarder dans les yeux et  de nous faire confiance. Tout doit se faire dans la plus grande clarté et la plus grande transparence, on s’aperçoit bien que les petites cachotteries engendrent d’énormes suspicions.

 

         Qu’elle est la seule et unique façon, de démontrer enfin, que ceux qui sont entrés dans le conflit ne l’ont pas fait par ambition personnelle et surtout pas pour remplacer ceux qui nous ont précipités dans l’abîme.

 

         Quel est le meilleur moyen de redonner le pouvoir aux Loges et que nous annoncent vouloir faire tous ceux qui militent dans l’opposition ?  Redonner le pouvoir aux Loges est le leitmotiv de tous mais on n’est pas tous d’accord  pour le faire, car cela ne permettrait plus de contrôler le pouvoir au bénéfice d’une élite auto-proclamée.

 

         Redonner le pouvoir aux Loges, est bien le seul et unique drapeau que nous pouvons accepter de servir.

 

         S’y opposer par des considérations vaseuses, des propos de « comptoirs », des plaisanteries pas toujours très fines, cela devient à la longue très suspicieux de la part de ceux qui les profèrent.

 

         Pourquoi s’opposer à un fonctionnement qui a toujours été de fait, quand ce n’était pas dûment formulé, et ceci depuis les origines, nous avons pour cela l’exemple des pays anglo-saxons.

 

         Ce n’est pas l’obédience qui a fait les Loges, ce sont les Loges qui se sont regroupées en obédience.

 

         Ceux qui l’ont oublié ont provoqué notre perte et aujourd’hui certains veulent absolument reconduire ce système, posons nous la question, pourquoi ? Au nom de quels intérêts ?

 

         C’est extraordinaire que cette solution aussi simple à mettre en œuvre, où tous les maçons pourraient se retrouver, fasse tellement peur à certains.

 

         Il faut se poser chaque fois la question : pourquoi ?

 

         Ce qui se passe, maintenant, amène beaucoup d’eau à notre moulin, ce sont de nouvelles Loges qui tous les jours annoncent qu’elles prennent leur destin en main, en se déclarant, enfin, libres de le choisir.

 

         Bien sûr, chacun y va de sa petite particularité pour justifier éventuellement un retard à l’allumage, mais qu’importe, l’important est que les frères fassent acte de courage en s’extrayant eux-mêmes du bourbier où tous ceux, qui au nom d’une instance supérieure nous ont plongés.

 

         Pour franchir ce pas, il faut parfois du courage lorsque ce sont des frères de la Loge, parfois des fondateurs même, qui éblouis par les pseudos honneurs  reçus, ont pu longtemps garder « le couvercle sur la marmite ». Attention tout de même quand ce sont ceux-là même, qui proposent des solutions !

 

          Aujourd’hui, dans l’ensemble des frères qui se sont mis en « révolution », il y a beaucoup de sensibilités différentes. Les raisons qui ont provoqué pour certains un changement de « casaque » ne sont pas nécessairement glorieuses ; le seul changement indispensable et nécessaire est un retour à la modestie la plus totale et incontestable.

 

         Je sais, en disant cela que je vais choquer les farouches partisans des « tabliers bleus » qui aujourd’hui encore voudraient faire le tri entre les « bons » et les « mauvais », les « anciens » et les « nouveaux », cela est bien évidemment impossible.

         Comment distinguer ceux qui ont participé et parfois même avec beaucoup d’enthousiasme au gouvernement de françois (ou de ses prédécesseurs) et les autres. Il est impossible d’honorer d’une quelconque manière ces gens là, il faut expliquer à ceux qui seraient totalement dignes de porter une quelconque distinction, qu’il est de l’intérêt général de ne pas le faire.

         Ils doivent considérer comme un honneur de revenir sur les colonnes avec les frères de leur Loge.

 

C’est le mauvais symbole que nous combattons, pas les individus en particulier, quoique parfois ! De toute manière, aujourd’hui, dans de très nombreuses Loges, des frères distingués par le passé, ont déjà posé leur tablier bleue sans aucun état d’âme et sans aucun sentiment de malaise ou de manque.

Cela devrait rassurer ceux qui ne l’ont pas encore fait !

 

         Seul un système qui fait abstraction des faux-semblants, qui nous redonne fierté et honneur peut nous convenir, prenez le temps d’étudier le « système » qui est en place depuis l’origine en Ecosse et vous découvrirez qu’il serait intéressant de s’en inspirer.

 

         Notre Fédération du Mont Gargan s’inspire de ces valeurs et de ces principes, nous sommes bien évidemment loin d’être les seuls à avoir les mêmes. Espérons simplement que nous ferons beaucoup d’émules. Etre aujourd’hui en Loges Libres où Libérées amène beaucoup de satisfactions, nous devons les partager avec le plus grand nombre de frères, ainsi la Maçonnerie rayonnera à nouveau.

 

 

 

guinguingoin

Myosotis du Mont Gargan

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 23:05

 

Bien sûr, levons toute ambiguïté : Nous ferons tout pour l'éviter ... mais un Maçon averti ... en vaut Trois et il importe d'identifier les risques  ... afin de, si possible, passer au travers des traquenards qui vont, une fois de plus, être mis en travers de notre chemin.

 

L'AG va enfin avoir lieu !

 

Non, ce n'est pas un Mythe. L'ordonnance du 24 juin prolongeant et élargissant le mandat de M° Legrand (jusqu'au 24 janvier 2012 ), fait OBLIGATION à M° Legrand de l'organiser afin le 31 Octobre.

 

ELLE LE FERA ... Mais, sur la base de quel Collège Electoral ?

 

Car tout est là; le travail d'Ephesse et de ses sbires depuis Janvier (et sa fausse-vraie démission) est de façonner le "Collège des Votants"  (du SGC et de l'AG)... et de le faire sur-mesure en faveur de la gouvernance de Pisan.

 

C'est pour cela que certaines Provinces ont été créées (certaines Loges également) ...  C'est pour celà qu'en 1 an, 160 nouveaux membres ont été nommés au SGC (dont une partie en remplacement de Frères "virés" du SGC pour insoumission).

C'est aussi pour cela que Pisan fait peser la menace (réelle) de ne pas autoriser de vote les Loges qui ne se seraient pas acquittées des Cotisations ou Contributions ... dont nous savons tous (M° Legrand et Pisan inclus) qu'elles ne peuvent être "exigées" en l'état actuel des choses ... et que leur non-paiement ne peut être cause de quelconques sanctions !

Mais l'INTIMIDATION est une méthode qu'affectionne particulièrement Ephesse.... et qui marche auprès de certains (voir Myosotis du Mont Gargan de ce jour).

 

M° Legrand détient la clef ... l'utilisera-t-elle ?

 

Il serait facile à M° Legrand de décider que, s'agissant d'approuver les Comptes de l'exercice 2009/2010 et le Budget 2010/2011, ce sont les Loges existant, et à jour de leurs cotisations, à la date de mars 2010, qui sont les seules "VOTANTS LEGITIMES" ... tout ce qui est venu APRES n'étant que CHARCUTAGE ELECTORAL tellement gros qu'aucun juriste ne peut s'en faire complice.

 

Pour cela, il est impératif que M°Legrand ait en mains la liste des Loges au 24 mars 2010 ... Elle dit l'avoir réclamée à Pisan moult fois depuis 6 mois et n'avoir jamais réussi à se la faire communiquer par le "Sidérant" Directeur Administratif et Financier de la GLNF: Henri Sidery !

C'est extrêmement inquiétant sur sa volonté d'être ... Juste et Equitable dans sa mission !

Car, bien entendu, aujourd'hui Pisan peut lui fournir ... n'importe quelle liste totalement "bidonnée" de Loges , où figureront en masse toutes les Loges et Provinces connues pour favorables à Ephesse ou suffisamment craintives pour être sensibles aux menaces ou intimidations... a contrario, les listes seront "EXPURGEES" de toutes les Loges ayant manifesté une quelconque forme de rebellions. Le travail a déjà commencé puisque les VM ayant signé une quelconque Pétition sont arbitrairement "rayés de la Matricule de la GLNF" comme "ayant démissionné "... ce qui est une pure forfaiture !

Donc tout dépend de la Volonté de M°Legrand de se laisser, ou non, berner par Pisan !

 

Car M°Legrand a maintenant PLEINS POUVOIRS !

 

Dans l'Ordonnance de "Prolongation" de sa mission ... il est précisé qu'elle est maintenant ADMINISTRATEUR PROVISOIRE de la GLNF ... et dans son appel à Contribution financière (vous vous rappelez, celui qui n'était ni signé, ni daté!), elle précisait elle-même qu'elle avait ... "les pouvoirs du CA et du Président" vis à vis de l'Asso.

Il ne tient donc qu'à elle !

 

Elle pourrait même (si elle le souhaitait) convoquer une AG Extraordinaire !

 

Dans nos textes, il est prévu DEUX voies de convocation d'une telle AGE  (nécessaire à toute évolution future) :

- soit le voeu exprimé par la majorité des membres de la GLNF (mais on n'arrive même pas à en avoir la liste ... alors, recueillir légalement leur pétition (sans oubli ... ni faute de procédure), puis les réunir n'est pas du domaine du possible avec les "moyens" des opposants d'aujourd'hui, sans compter leur "hétérogénéïté")

- soit le voeu du CA  .... et le CA, M°Legrand en détient aujourd'hui le pouvoir !

Il ne tient donc qu'à elle (bis repetita placent !)

 

Pourquoi les Chances d'une Solution à Court Terme sont Très FAIBLES !

 

D'abord, on peut avoir légitimement quelque doute sur la volonté de M°Legrand "d'AFFRONTER" M. Stifani !

Depuis 6 mois, elle a eu maintes occasions de manifester qu'elle réprouvait tel ou tel comportement de l'Ex Guide... elle l'a fait souvent "off record" ... mais jamais publiquement !

 

Supposons que cette AG ait lieu et que son résultat aille dans le sens d'un camouflet pour Ephesse et sa clique!

Vous imaginez bien que, dès le lendemain, Pisan, ou quelques Frères "de la côte" (en intervenants volontaires ou autres subterfuges déjà utilisés) "attaqueront" la validité de cette AG pour un motif quelconque (facile à trouver) et déposeront APPEL .., en Référé ainsi que sur le Fond (air connu !!!)

 

Supposons au contraire que la manoeuvre de Pisan de charcutage electoral ait marché et que Pisan obtienne gain de cause ... vous vous doutez bien que les Frères qui auront été INDUMENT Privés de leur droit de Vote ... ne se laisseront pas "voler" par de tels malfaisants ... et "attaqueront" la validité juridique de cette AG !

 

QUE FAIRE ???

 

Etre Très Vigilants ... et Fermes sur nos convictions  !


Ne RIEN PAYER... tant que M°Legrand ne nous fournit pas de "justifications" de cette "Contribution" par l'Etat financier réel de la Trésorerie de la GLNF (Rassurez-vous, il est "bon" et pourrait très bien attendre l'AG d'octobre!) ... ou qu'elle ne nous fournisse pas de GARANTIES sérieuses sur les listes de votants à cette AG


Se préparer à la prolongation inacceptable de cette "guerre de tranchées" ... et, pour ce faire, prendre ses distances "maçonniques" d'avec l'actuelle gouvernance de la GLNF ... en rejoignant l'UNION des LOGES REGULIERES.

 

NE PAS DEMISSIONNER de la GLNF et rester membre à titre personnel, afin de pouvoir reconnaitre le nouveau GM (si tout se passe bien) ... ou faire valoir nos Droits au Patrimoine constitué depuis des décennies avec NOS Cotisations ... (si cela tourne au vinaigre).

Cela s'appelle la "DEVOLUTION" du Patrimoine d'une Asso (un exemple type, qui fait jurisprudence en la matière, est la création de la CFTC à partir de la CFDT)

 

Il ne nous reste que NOTRE COURAGE et NOTRE DETERMINATION ... à ne pas nous laisser "BAISER"...

C'est comme pour les Cotisations: Ceux qui en ont envie ... peuvent le faire !

Sirius Black

 

NB:

Notre Frère Dominique MOR... a été l'objet (de la part de certain Myosotis, c'est pénible à dire) de critiques acerbes et totalement injustes fondées sur la méconnaissance de la Requête faite par M°Legrand (et elle seule) pour la prolongation et l'extension de sa mission. La publication des textes originaux a heureusement levé toute ambiguïté. Merci Dominique à toi et à toute l'équipe FMR qui se dévoue au delà de toute raison  (même quand vous pouvez vous fourvoyer parfois !)



 

Par Sirius Black
Myosotis de Maine Atlantique
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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 23:43

MADAME LEGRAND N'EST PLUS MANDATAIRE AD HOC !

wwGLNF

Depuis de plus de 6 mois, on entendait pis que pendre sur Mme Legrand (inerte, incapable, de collusion avec François Stifani, des honoraires stratosphériques,...).


Depuis le 24 juillet 2011, elle a, pour la même mission et pour une durée identique de 6 mois, une nouvelle casquette : ADMINISTRATEUR PROVISOIRE DE LA GLNF.

Nous sommes surpris de constater que ce changement, sans doute durement acquis par nos avocats, a été accueilli avec froideur et lassitude, sans doute parce que les problèmes persistent, voire même, s'épaississent.

Et pourtant !

Il apparaîtrait que cette nouvelle qualification soit plus intéressante que l'on ne le pense pour peu que l'on se donne la peine de mettre en exergue les points positifs qu'elle a en germe.

Premier Levier pour faire bouger les choses :
Madame Legrand n'est plus mandataire. Elle a désormais les PLEINS POUVOIRS.
Jusqu'à ce jour, elle ne détenait pas de pouvoir direct et agissait seulement par personnes interposées, en prodiguant des conseils au Trésorier, à l'Intendant, à l'équipe administrative...
Elle ne pouvait donc pas s'adresser directement aux membres de la GLNF, jouait à cache-cache et subissait de gré ou de force l'influence de François Stif..

Si nous voulons utiliser ce Levier, c'est-à-dire si nous souhaitons la mettre en face de ses nouvelles responsabilités ; rien de plus simple.
Proclamons à tour de blogs, de courriers, de lettres ouvertes, de tracts, d'articles dans la Presse,...qu'elle a désormais et en pleine responsabilité le destin de notre association, qu'elle a en main, et directement, l'administration pleine et entière de la GLNF, et ce sans barguigner sur ce qui est ou non maçonnique.
Pourquoi ?

Parce que si elle ne le faisait pas, nous utiliserions sans modération un deuxième Levier.

Deuxième Levier pour faire bouger les choses :
A nouveaux Pouvoirs de Madame Monique Legrand, nouveaux CONTRE-POUVOIRS de l'association FMR.
Le Juge, à la fin de son Ordonnance, nous a tendu une belle perche :
"Disons qu'il nous en sera référé en cas de difficulté"


Cela signifie que si nous, en la personne de FMR, estimons que tout cela ne va pas assez vite (tenue de l'Assemblée Générale AVANT le 31 octobre 2011), si l'on voit que ça coince sur un point ou un autre (convocation impossible ou quasi impossible du Souverain Grand Comité, par exemple), si l'Administrateur provisoire de la GLNF persiste indûment à réclamer des cotisations indues, etc....alors là, encore, rien de plus simple...
Si une difficulté apparaît, il suffit d'assigner en référé Maître Legrand devant Monsieur KURZ afin qu'elle s'explique devant lui et que l'on s'entretienne du bien-fondé de la difficulté, voire que l'on propose des solutions.
Le Juge tranchera alors l'éventuel noeud gordien et débloquera la situation.
Et ainsi de suite.
C'est rapide, peu onéreux, efficace et cela ne s'use que si l'on...ne s'en sert pas !

Cette vigilance va nous permettre d'être désormais en première ligne du combat, de maintenir une pression permanente à moindre frais, de "harceler" à juste titre, d'exiger dans notre bon droit, alors que nous avions jusqu'ici l'impression d'être les victimes ou les otages d'un homme, d'un Mandataire ou de l'Institution Judiciaire...

Voilà, mes Frères, une nouvelle donne et elle est d'importance.
Nous avons été Persévérants, soyons désormais Vigilants pour la rentrée.


Et maintenant, un peu de détente, peut-être ?



Par Pierre de Taille
Myosotis de LUTECE 
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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 23:07

 

L’intervention de Joaben, tout à fait révélatrice d’un courant de pensée répandu, nous donne l’occasion, en ces temps de désarroi et d’appels désespérés à l’unité, de faire le point sur la situation actuelle. Celle-ci est assez conforme à celle que j'avais envisagée et décrite dans mes textes précédents. A ceci près cependant qu'elle est à l'évidence, bien pire que prévu.

Raminagrobis,
Comme de nombreuses autres loges, la mienne ne s'est en aucun cas déclaré indépendante de la GLNF, ni hors GLNF, ni « suspendant ses relations avec la GLNF », ce qui me paraît une attitude absurde.
Par contre sur la base de nos règlements actuels elle ne reconnaît pas Stifani ni ceux qu'il a nommé. Est-ce légitime ? Selon moi, oui ! Même si les règlements actuels sont tordus ils permettent de prendre de telles décisions sur des bases très solides.
Le jugement du 24 janvier, que tu ais envie de le jeter aux orties, au même titre que FMR, pour promouvoir autre chose, ca se comprend, mais il reste entier avec ses acquis et ses faiblesses.
Je reproche beaucoup à FMR., et à toi du coup, de se refuser à exploiter nos acquis judiciaires.
Le jugement du 24 janvier, entre autres enregistre la démission de Stifani de son rôle de président et ordonne l'application de l'article 2.3 Désignation d'un NOUVEAU Grand Maître pour pallier à la démission.
C'est suffisant pour conclure et prendre la décision adéquate sur un socle juridique solide.
Si tu abordes la question de radiations éventuelles qui a le meilleur argument ? se rattacher aux statuts de 86 ? se baser sur la décision du 24 janvier et le règlement actuel ? bien sûr, tu me diras : la premier option, mais l'argument que tu emploies est, s'il est moral et intéressant, inopérant vis à vis du problème posé. Absolument pas opposable à une décision de radiation arbitraire.
Où pourrais-tu l'exposer ? Quelle cour de justice maçonnique peut-elle l'entendre ?
Mais du moment que tu arrives à la même position pratique que moi, tout va bien.
Hannibal, la GLUA a-t-elle trop tardé ? Peut être ! Mais ca aurait changé quoi une décision plus tôt ? Et comme tu le vois l' "interventionnisme" GLUA a beaucoup de détracteurs. Même un paisible district soulève la réprobation de Raminagrobis.
Connaissant un peu le milieu GLUA et les débats autour de la situation, la priorité était : ne pas faire du tort aux FF de la GLNF par une dé-reconnaissance. Et c'est aussi le sens de leur communiqué.

 

Tout d'abord, faisons le point sur la situation juridique. Est-il vrai que des avancées juridiques ont été acquises ?

Mon cher Joaben, pourquoi crois-tu que FMR n’a pas revendiqué le bénéfice de ce que tu appelles le « jugement » du 24 janvier 2001, alors qu’elle avait tout à y gagner, elle qui, jusqu’à encore récemment, n’était pas avare de proclamations victorieuses qui lui valaient une position dominante dans l’opposition et la possibilité de lancer fermement les mots d’ordre tactiques que lui suggéraient disait-elle, « ses » avocats ?
Elle aurait bien voulu, mais elle ne l’a pas fait, pour la bonne raison que la décision du 24 janvier n’est pas un « jugement », mais une décision « gracieuse », une simple « ordonnance » rendue unilatéralement, sur requête et donc une décision qui n’a aucune autorité de chose jugée sur la question de savoir si FS en démissionnant de sa fonction de Président de la structure administrative de la GLNF, (dite « Statuts ») a perdu la fonction de GM, que les « Constitutions » lui donnent par ailleurs. On notera qu’une telle demande n’a jamais été soumise à l’appréciation d’une quelconque juridiction contentieuse, de telle sorte que la cour d’appel ne va pas la trancher à l’occasion de sa décision future. Seule une nouvelle instance, très délicate à engager devant le TGI de Paris, pourrait la trancher, une fois les longs délais procéduraux écoulés et les recours divers épuisés, dans un sens qui, étant donné les règles statutaires actuelles de la GLNF, ne peut en aucun cas, nous être favorable.

Dans la situation actuelle, l’ordonnance du 24 janvier est donc une décision « gracieuse » (par opposition à « contentieuse ») qui règle d’autant moins le problème de la légitimité de la gouvernance par FS, que sa démission de la Présidence « administrative » de la GLNF, n’est contestée par personne, étant donné que c’est lui qui, collectivement avec son conseil d’administration, l’a donnée, pour éviter d’avoir à subir en assemblée générale associative, une éventuelle révocation.  (Révocation à l’ordre du jour du fait de l’exécution provisoire dont était assorti le jugement de décembre 2010, frappé d’appel). Cette démission était, bien évidemment un stratagème, sur lequel, FMR a cru devoir surenchérir, en s’empressant de demander la nomination d’une administratrice judiciaire ad hoc (judiciaire quant à l’autorité qui désigne, et ad hoc, quant à la mission dévolue – Précision apportée compte tenu des sottises sentencieuses énoncées par certains) censée, à en croire les proclamations officielles, « régler les problèmes de la gouvernance de la GLNF », quitte, si nécessaire, (ajoutait-on), à solliciter une extension de mission. (Ce qui est une absurdité juridique puisqu’une juridiction gracieuse ne saurait prendre des mesures pouvant préjudicier à une contestation de fond). En fait, l’ordonnance a été rendue, en conformité avec les seules possibilités légales offertes au juge en la matière. C’est pourquoi elle prévoit la nomination d’un mandataire « ad hoc » (« ad hoc » est le terme juridique qui équivaut à « chargée de suppléer à l’absence d’organes de direction suite à la démission de ceux-ci, jusqu’à la mise en place, selon les formes statutaires – et non pas arbitrairement selon les désirs d’une majorité ou d’un groupe quelconque - de nouveaux organes »), dont la mission est d’expédier les affaires courantes parmi lesquelles l’encaissement des cotisations, (mais certainement pas la fixation « d’une contribution complémentaire »),  « avec le concours du personnel salarié », (ce qui a eu pour effet de dessaisir ipso facto les Officiers provinciaux et les VM, de toutes les fonctions administratives (et notamment disciplinaires), qui relèvent de l’application des  « statuts » administratifs). Elle devra également convoquer, en lieu et place du Président de l’association et du conseil d’administration démissionnaire, une assemblée générale portant sur l’approbation des compte 2009, sur le budget 2010 et sur la « ratification de la désignation du Président conformément aux dispositions de l’article 2.3 du règlement intérieur » (Contrairement à ce que nous écrit Joaben dans le texte introductif ci-dessus, il n’a jamais été question, dans l’ordonnance que j’ai sous les yeux, de procéder à la désignation d’un « NOUVEAU Grand Maître », cette dernière relevant exclusivement de l’application des « Constitutions » et du choix du Souverain Grand Comité)

Notons que cette course contre la montre, remportée par FMR, lui a valu le privilège, d’avancer à titre provisionnel aux, lieu et place de la GLNF, 3.000 € sur les honoraires de l’administratrice.

Notons également, pour être complet au sujet de cette ordonnance et de sa portée pratique, le récent, curieux et très inquiétant épisode dénoncé, à juste titre par le Myosotis limousin, qui nous confirme, textes à l’appui (commentés par Tamino, et signés Cl. Se. et Do. Mo.,), que FMR et « ses avocats » ont tenté, de faire élargir la mission de l’administratrice dans « les domaines pour lesquels elle n’avait pas mandat, comme : les aspects disciplinaires ou la convocation du SGC, par exemple ; La désignation du comité de refondation, chargé de rédiger les nouveaux statuts et règlements avant de nommer le futur Président de l’association et Grand Maître de l’Obédience ; Enfin, l’utilisation éhontée de son nom pour réclamer encore des cotisations illégales puisque toujours pas votées. FMR-Myosotis et Me L . . . travaillent donc de concert … »

Inutile de préciser que cette demande qui, comme nous l’avons dit, est irrecevable par une juridiction gracieuse, a été rejetée à juste titre par l’administratrice, qui a finalement rédigé la requête dans la forme que l’on connaît. Le demande de FMR équivalait en effet à faire trancher les contestations de fond de nature contentieuse, portant sur la disponibilité de la grande maîtrise suite à la démission de présidence de la structure statutaire de l’association, sur la désignation d’un nouveau Grand Maître par le Souverain Grand Comité, sur la création d’un comité de refondation de l’obédience etc. Ainsi donc, la mission de l’administratrice a été seulement étendue, (à juste titre sur ce point car il s’agit d’un acte d’administration courante), à l’approbation des comptes de l’exercice 2010/2011 en même temps que ceux de 2009/2010 (Et oui, le temps passe... et les exercices comptables se succèdent)

Ce qui est inquiétant dans cette démarche, c’est son incongruité évidente sur le plan juridique. Le simple fait de l’avoir envisagée dans le contexte d’une procédure gracieuse est en soi une source d’étonnement.  Ce qui désole surtout, ce sont les désillusions générées par les faux espoirs que la possibilité d’une telle démarche a pu engendrer chez nombre d’opposants sincères, peu avertis de ces questions. Ce qui est désespérant enfin, c’est la mauvaise foi avec laquelle les intéressés font porter la responsabilité de l’échec de leur démarche insensée à l’administratrice. Certes, cette dernière n’est pas exemplaire dans l’interprétation de sa mission. On songe à l’appel de sa fameuse « contribution complémentaire » et aussi à son refus de constater  qu’elle est seule à pouvoir mettre en œuvre les procédures disciplinaires prévues dans le cadre administratif des « statuts » dont elle a la charge, (et absentes des Constitutions « dites » de l’ordre), mais l’on comprend qu’elle ne veuille pas se couvrir de ridicule en présentant des requêtes manifestement irrecevables.

Attention toutefois ! Pas de conclusions hâtives ! Sur le plan disciplinaire, il convient d’être précis, faute de quoi l’on s’expose à de graves déconvenues judiciaires. Le fait par exemple, pour le GM de retirer discrétionnairement les délégations accordées, par lui, à divers officiers, (dont les GM et officiers provinciaux), n’est pas une mesure disciplinaire, mais un droit statutaire du GM (statuts étant pris ici au sens large, qui englobe les Constitutions) De même, ne sont pas disciplinaires, les « prises d’acte de démission » et autres mesures résultant des déclarations d’indépendance des loges, ou plus précisément, car dans les statuts actuels, les loges n’ont aucun droit, ni d’ailleurs aucune personnalité, résultant des déclarations des membres de la GLNF, que les statuts réunissent dans un sous groupe administratif à vocation électorale et gestionnaire, désigné sous le nom de « loge »

Bref, mon cher Joaben, si tu comptes sur le « jugement de janvier 2011» qui n’est pas un « jugement »,  pour étayer juridiquement le droit pour ta loge de se maintenir au sein de la GLNF, tout en proclamant solennellement la non reconnaissance de FS comme organe dirigeant, il est évident que tu n’iras pas bien loin.

Résumons ce chapitre :

Aucun des contentieux judiciaires engagés à ce jour, ne permet, de parvenir au seul résultat escompté par l’unanimité des opposants, à savoir le départ prochain de FS de la gouvernance de la GLNF.

N’ont été engagées à ce jour que des actions procédurales périphériques portant sur la validité d’une assemblée générale, ou sur l’approbation des comptes annuels.

Au final, ces procédures ont renforcé FS dans ses positions puisqu’il dispose maintenant d’un organe administratif efficace, en la personne d’une administratrice judiciaire, ad hoc qui effectue pour lui, le recouvrement des cotisations et qui organisera les assemblées générales d’approbation des comptes.

La tentative d’instrumentalisation de l’administratrice, visant à obtenir  qu’elle procède, dans le cadre de la mission judiciaire gracieuse qui lui est dévolue, la réformation globale de la GLNF par validation d’un comité de réformation mis en place par FMR, a totalement échoué.

L’impasse judiciaire est complète et la gouvernance FS apparaît plus que jamais, comme nous l’avons toujours dit, indéracinable.

Dans cette situation, la fausse unanimité de façade, qui s’appuyait sur l’auto persuasion que FS n’est plus, juridiquement, le GM de la GLNF, s’est effondrée, laissant la place à toute une série de bricolages fantaisistes proposés par des réformateurs improvisés, certains sincères et d’autres ouvertement manipulateurs, dans un désordre total qui évoque la figure du mouvement brownien de particules en folie, que j’évoquais dans un texte précédent.

 

Dans notre prochain article, nous exposerons pourquoi une réforme obédientielle de la GLNF ne s’improvise pas !

RAMINAGROBIS

Myosotis de Septimanie

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 22:35
Frères de Guyenne & Gascogne, vous semblez indifférents ou résignés (soyons fraternels???), mais est-ce que vous réalisez que le "chèque en blanc" que laissez entre les mains d'Al CANO (tchik a tchik ay ay!!!), H.P alias Riton le Mediator Girondin et toute la clique des O.P uniquement motivés par leur avancement dans la "hiérarchie politico-administrative" vous à amener à être aujourd'hui dans l'"irrégularité".
Si c'est cela que vous cherchiez, alors???
Sinon, il serait peut-être temps de vous assumer et que font vos V.M?
 
Ci-dessous une piste
 
 
Mes Frères,

Nous nous battons depuis des mois pour que le profane qui prétend encore diriger notre obédience malgré sa démission, soit écarté afin que la refondation de la GLNF puisse commencer.

Pour cela, alors que tous les pouvoirs ont été savamment concentrés entre les mains d’un seul par des modifications successives de nos statuts, nous nous sommes en désespoir de cause adressé à la justice qui a rendu son verdict le 7/12/2010 et clairement fait droit à notre demande en annulant l’AG scandaleuse du 16/10/2010 et en ordonnant la tenue d’une nouvelle AG "sans délai" comportant la révocation de François STIFANI.

Qu’à cela ne tienne malgré cette décision exécutoire par provision, ce dernier n’a eu de cesse, par ses manœuvres multiples, de s’opposer à ce que justice soit faite.

A ce jour, nous ne savons pas quand la cour d’appel rendra sa décision. De toutes façons, nous pouvons nous attendre, même en cas de résultat favorable, à ce que « celui qui se croit encore Grand Maître » continue son obstruction et fasse tout pour verrouiller encore plus le système (c’est la méthode préconisée par le fameux Bodson, tu te souviens?).

Mais toutes les cartouches n’ont pas encore été tirées. Il reste encore un moyen beaucoup plus rapide et plus sûr pour en sortir. C’est la voie de nos statuts.

Tout le monde sait que ceux-ci peuvent être modifiés à tout moment et les gens qui nous gouvernent aujourd’hui ne s’en sont pas privés. Oui, mais comment faire ? Par une AG EXTRAORDINAIRE (AGE) -(article 18 des statuts)

Tout le monde sait qu’il y a 2 façons de provoquer une AGE. - (article 14 des statuts)

-         Sur la demande de la moitié plus un de l'ensemble des membres de droit et membres délégués aux Assemblées Générales, et

 

-         Sur décision du Conseil d’Administration

La première solution apparait difficile car il faut contacter toutes les Loges et nous ne disposons pas du fichier national.

La deuxième solution apparait exclue. Mais non ! Car aujourd’hui, il y a Me LEGRAND et le Conseil d’Administration c’est elle. Ce n’est pas moi, César, qui  vous le dit car vous pourriez encore dire que j’ai abusé du pastaga, peuchère, mais c’est elle, Monique qui nous l’écrit noir sur blanc. Si vous avez le temps allez voir sa fameuse lettre non signée et non datée mais qui est parvenu dans nos chaumières par Brevda le 13 juillet 2011 et vous verrez qu’elle nous dit en substance ceci : « En ma qualité de mandataire ad’hoc de l’Association « G.L.N.F – Grande Loge Nationale Française », avec les pouvoirs du Conseil d’Administration et du Présiden (lien ici), ».

 

Eh bien ma jolie, puisque tu as tous ces pouvoirs dans ton panier, convoque nous vite une AGE pour modifier les statuts façon LIVRE BLANC POUR LA REFONDATION DE LA GLNF.

Mais pour que Monique nous écoute encore faut-il lui montrer que nous sommes nombreux à le vouloir ! Il faut donc nous manifester très vite auprès de l’Union des Loges Régulières Françaises qui devrait très vite faire le compte des Loges ayant souscrit à cette déclaration.

Alors, si tu ne l'as pas fait, tu peux le faire à titre individuel, et si tu es VM au titres de ta Loge après avoir réuni un comité de Loge ou une chambre du milieu qui approuvera ta démarche (il convient que ce soit par une majorité des 2/3 selon les critères de nos Frères de la GLUA, mais ils ne nous en voudront pas d'appliquer la règle légale édictée dans nos statuts qui stipulent la majorité simple, soit la moitié des votants plus un!) 

En envoyant ta "Déclaration" individuelle (lien ici) ou "Déclaration de Loge" (lien ici) à Me LEGRAND et à logesregulieres@gmail.com demande lui aussi la tenue d'une AGE en vue de modifier les statuts sur ce point ! 

Très fraternellement,

Cesar,

Myosotis de PACA

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