T’occupe pas des signaux mon Frère… Mets du charbon !
C’est ma recommandation à tout Franc-Maçon soucieux de continuer son cheminement malgré les autocrates, fourbes, usurpateurs, inconscients, ambitieux, prétentieux, prétendants, candidats déclarée ou non, courtisans...qui agitent des fanaux, drapeaux, menaces, promesses consignes, ordonnances, « brèves », décrets, prescriptions, invalidations …
Belle image de mettre du charbon ! Entretenir l’ « Athanor ».
Quelle est notre situation ?
Des dirigeants de la GLNF on décidé, tour à tour, pendant une dizaine d’années, de transformer une association d’hommes libres et de bonne réputation en une autocratie « commerciale » camouflée en « Grande Loge Nationale Française» destinée à engendrer un bénéfice issu des diverses cotisations et dépenses des membres.
Ils sont nombreux, épuisés par la détérioration d’un climat devenu désormais délétère par la fuite en avant d’une Direction et d’un clan aveugle à la détresse d’une très grande majorité des frères, sourd à l’intérêt général qui leur aurait commandé de se retirer.
Nos dirigeants actuels sont des juristes et sauront jouer avec la lenteur de la justice. Attendons-nous donc à endurer la longueur des procédures sans sombrer dans la langueur et l’abattement. Un gros gibier se fait souvent piéger par un mince fil...et Monsieur « Not’ Maître » a été coincé par le refus d’acceptation de ses comptes. Plus il tirera sur le fil et plus il sera piégé. Et...il ne peut défaire le nœud. C’est Gordien !
La boite de Pandore a été ouverte...Tous les maux se sont envolés mais il y reste l’Espérance, plus lente à s’envoler. Un vrai Maçon est patient et sait que cette Espérance est encore dans la boite.
Nos anciennes traditions ont permis à « l’Art Royal » de transmettre, sans s’altérer, ses valeurs et ses secrets depuis des siècles et ce n’est pas un avocat d’affaires (même supérieurement intelligent) qui va tout détruire impunément.
Espérance...
Revenons aux bases. La Lumière nous vient de notre Vénérable Maître (lui, au moins, il a été élu).
Comme nous le dit notre évangéliste favori :
« Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui.
Il n'était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière.
Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.
Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue.
Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue.
Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu ».
Un Vénérable Maître est choisi parmi ses Frères car ils ont décidé que, symboliquement, la Lumière passe par lui. Comme le dit l’Evangéliste : Il n’est pas la Lumière mais il en rend témoignage. Donc, mes Frères, si vous le voulez, la Lumière est toujours là !
De qui avons-nous besoin pour installer son successeur ? Réponse simple : de tous les Frères de l’Atelier.
Qui va installer le Vénérable Maître Elu ? Réponse simple (selon le rituel) :
« Le Vénérable Maître actuel l’installe au sein d’une « loge de Maîtres Installés » ; il sera assisté en cela par les Passés Maîtres de la Loge et des Vénérables Frères (Anciens Vénérables Maîtres) venus fraternellement assister à cette fête de la Loge. »
Avons-nous besoin d’autres « ressources »?
Souvenons-nous le rituel d’installation dit :
« Je m'engage à remettre à mon successeur, ou, s’il y a lieu au Grand Maître Provincial, dont nous dépendons, les cotisations et les pièces que je reçois aujourd'hui en dépôt, dont la Charte de la Loge, ainsi que tous les documents intéressant l'Obédience, que je recevrai au cours de mon mandat. »
Or, le « Grand Maître Provincial, dont nous dépendons», il n’y en a pas car aucun Frère de notre province ne peut le reconnaître, son installation hypothétique n’a pas eu de témoin.
On n’a besoin de personne d’autre !
T’occupe pas des signaux, mon Frère, mets du charbon !
La GLNF, comble de l’ironie, est dirigée par une femme. Celui qui se prétend notre guide « duce » en italien, « Führer » en allemand, en abusant de son pouvoir, s’est rendu indigne de l’obéissance et de la sujétion des Loges. De plus, il a rompu les liens maçonniques nous liant à nos Frères répartis sur la Terre.
Notre lien à la GLNF est désormais uniquement administratif, et ce tant qu’un nouveau Grand Maître n’a pas été dûment nommé.
Allons-nous dériver ?
Le rituel dit :
« Souvenons-nous, mes frères, que sans le secours des autres, nous ne pouvons rien. »
Or, parmi « les Autres », quelques-uns se sont unis au sein de l’Union des Loges Régulières Françaises qui se fixe comme objectifs :
- La sauvegarde de la Régularité destinée à préserver le dépôt traditionnel de la spiritualité propre à la franc-maçonnerie exprimé au travers de ses Rites
- La reconquête de l’estime et de la reconnaissance internationale
- Le maintien en France d’une obédience maçonnique respectant les principes de sa charte fondatrice.
Administrativement, nous sommes membres de la GLNF.
Maçoniquement, nous pouvons, à l’échelon de notre loge, rejoindre l’ULRF.
Un simple vote à la majorité des 2/3 des Maîtres suffit.
Pour ma part, par souci de démocratie, je recommanderais de proposer le vote à tous les membres Apprentis, Compagnons, Maîtres (voir l’article L’apprenti bâillonné sur ce même blog).
Comptabiliser les votes selon les grades (Maîtres, Maîtres+Compagnons, Maîtres+Compagnons +Apprentis) et si les 3 quorums des 2/3 sont atteints alors le vote est positif.
Il ne s’agit pas de rompre avec la GLNF, mais de constater que c’est sa propre Direction qui a rompu avec les principes traditionnels de la Franc-maçonnerie régulière et reconnue.
Nous manifestons donc par notre engagement au sein de l’Union des Loges Régulières Françaises notre attachement aux valeurs fondatrices de la GLNF et notre désir ardent de travailler à nouveau à l’ombre de ces principes.
Il s’agit donc d’une phase nouvelle de notre engagement.
Aux déclarations d’opposition se substitue désormais une dynamique de construction puisqu’il semble clair pour tous que la refondation de la GLNF ne sera pas initiée par sa Direction et ses « dignitaires » mais par les Loges et les Frères.
Demain, si un sursaut permettait de recouvrer la raison, si les décisions de justice permettaient de rompre définitivement avec la direction de la GLNF et le système dénoncé presque unanimement aujourd’hui, alors nous pourrions réorganiser notre Obédience pour sortir de cette crise et l’Union des Loges Régulières Françaises serait l’artisan de cette régénération.
Mais, s’il se confirmait l’impossibilité de rendre la GLNF à ses valeurs traditionnelles et si la Grande Loge Unie d’Angleterre et les Grandes Loges régulières maintenaient la rupture de leurs relations avec elle, alors il nous faudra être prêt pour bâtir une nouvelle maison commune.
L’Union des Loges Régulières Françaises en constituerait les fondations afin de maintenir en France une obédience régulière reconnue internationalement.
Nous sommes aujourd’hui dans une démarche d’Espérance pour tous et d’Engagement pour chacun.
T’occupe plus des signaux, mon Frère...Mets du charbon !
Myosotis de Lutèce