Un départ précipité, annoncé avec l’emphase du destin accueillant notre héros provincial, une succession organisée par ses soins sans, bien sûr, la moindre ombre d’un calcul personnel, une sémantique qui a su convaincre HP et le ramener sur la voie de la raison (« Tu es le seul à pouvoir rassembler les frères de G et G ! tiens, AC n’était-il pas le rassembleur élu ?), une discrétion actuelle qui inquiète ses plus « chauds partisans » (les autres il n’en a cure !), et nous voilà dans le monde du « Cano » qui, nous ne le répéterons jamais assez, se résume à une chose, à un seul être, LUI !
Ajoutons que le zélé G.S.P. dit le G .P.S. de son Maître, l’inénarrable S….L, qui s’est « légèrement précipité » pour demander dés l’annonce de la vacance du poste de G.M.P. , à tous les secrétaires des loges de la Province, de faire figurer le nom d’HP sur les convocations et qui vient de récidiver la semaine dernière en ordonnant cette injonction dés la parution de l’ordonnance du Guide Spirituel, ordonnance que l’on se doit de recevoir avec circonspection puisqu’il n’est plus rien, cherche à bien se placer pour ne pas perdre ce qui fait son essence symbolique, son beau tablier de T.V.F. en attendant mieux…
D’ailleurs, n’aurait-il pas été plus sage d’attendre l’installation d’HP, qu’il reçoive les « secrets « de son poste, en quelque soit qu’il devienne efficient, afin de demander aux dits secrétaire ce changement de G.M.P.
S’il pouvait nous éclairer au niveau des règlements sur ce point précis, nous lui serions reconnaissants…
C’est un peu comme si dés l’annonce du VM élu en mai, on faisait figurer en juin son nom comme VM de l’atelier alors qu’il n’a pas reçu les secrets de l’installation.
Pour nous, jusqu’à la preuve du contraire, c’est toujours A.C. qui est toujours en poste symbolique jusqu’au 28 mai.
Mais pour en revenir à lui justement, il doit rêver à des matins enchanteurs, à ces « promesses de l’aube » chère à Romain GARY, à ses propositions d’en haut qui lui donneront encore plus de hauteur au point de connaître le mal des montagnes.
Nous le voilà notre A.C. quittant le navire provincial, quelque peu démâté diraient nos frères rectifiés, navire amiral, source de toutes ses érections symboliques, voire rétrogrades diraient les méchantes langues !
Il le clamait trop fort ce chantre de la rénovation intérieure, le protecteur des faibles et des opprimés de la classe laborieuse, de la maçonnerie d’en bas.
Il disait trop souvent que « là haut » ça ne l’intéressait pas, que Paris n’était pas sa tasse de thé (etc…etc…) pour ne pas croire le contraire. Mais bien évidemment, il n’y avait que des mutins pour penser cette abjection de la pensée du Grand Timonier Provincial.
Et vous, G.O.P., n’allez-vous pas enfin comprendre qu’il ne fait que ce qu’il veut et non pas ce qu’il vous dit ?
Si l’on osait, on pourrait le comparer à notre Maire de Bordeaux qui a fini par renier sa promesse de ne se consacrer qu’à sa ville de Bordeaux.
Mais là s’arrête vite la comparaison car au moins lui il a su œuvrer et donner du lustre à la « belle endormie »…
Alors bonne route Alain des Endormeurs, Alain des Sauveurs, Alain des Enfumeurs ; attention aux dos d’ânes non signalés, aux nids de poules du quaternaire, aux fossés instables, à la chaussée glissante, un accident est si vite arrivé sans compter devoir à la justice des P.V. auxquels il sera peut-être difficile d’échapper.
Que vos fidèles se rassurent. Il leur reste encore quelques semaines de tranquillité.
Après les rendus judiciaires en juin, après une A.G. qui finira bien par arriver, après des vacances déjà programmées, on sera vite à la rentrée, frais et dispos, pour voir naître l’espérance d’un bout de changement.
Il restera, dés lors, à ceux qui auront pu être « légitimés » par ces ordonnances contestables, à ceux qui auront échappé à la vindicte des résistants de la dernière heure, à commencer à trouver des rangements pour leurs décors de pacotille.
L’heure de la vengeance ne sonnera pas car c’est en l’espoir d’un réenchantement de la G.L.N.F. que nous croyons. Nos attaques « personnelles » qui ont pu déranger certains ne vaudront plus que par le contexte d’une histoire dont nous nous serions bien passés.
Nous ajouterons que nous, nous écrivons ces critiques et que ceux qui s’en plaignent, ne se gênent pas, en privé courageux, pour nous en adresser des « bien belles », des bien ressenties…
Ces frères errants, ces frères suiveurs, ces frères collaborateurs d’un système stifanien à bout de souffle, ne devront pas devenir des parias ou des exclus.
Nous ne ferons pas comme eux et ceci demeure un engagement que nous devons au respect de l’attachement que nous avons dans la G.L.N.F. que nous aimons. S’ils veulent partir, ils le feront…avec tous les prétextes qu’ils sauront ou non évoquer.
Le mal restera profond car il est une évidence marquante qui va avec l’évolution « violente » de notre société. Où est parti le Sacré, où sont les vrais symbolistes dans cette G.L.N.F. qui a été profanée par un nombre massif de non-initiés, de courtisans, d’assoiffés du pouvoir, de la reconnaissance et qui , sans tablier bleu, ne sait plus où se situer.
La crise n’est pas finie car nous sommes à la croisée des chemins, certes avec l’espoir en bandoulière mais aussi nos doutes et nos interrogations. Certains sont partis, d’autres partiront, d’autres continueront à dormir, d’autres voyageront, d’autres, d’autres viendront et verront…
La crise n’est pas finie mais, si l’on suit A.C., a-t-elle vraiment commencé ?
C’est à ce niveau de prévoyance que l’on reconnaît pour tel son frère, à cette hauteur d’analyse que l’on honore ses « chefs ».
Alors, A.C. , vous qui aimez les citations, méditez cette phrase de SAINT-SIMON :
« Mon estime pour moi-même a toujours augmenté dans la mesure du tort que je faisais à ma réputation »
C’est dire qu’il doit se tenir en haute considération !